Messages : 71 Espèce / Talent / Familier : Succube Âge / Job : 24 ans / Barmaid au Vortex Disponibilité RP : single as a pringle & ready to mingle
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Sujet: hell's gates // ft. jovannah Ven 6 Sep - 2:54
naturellement elle se déhanche sur le rythme qui lui vrombit dans les oreilles depuis quelques heures déjà. sans vouloir critiquer la programmation musicale du vortex, il fallait simplement dire qu'après de longues heures de travail, les mélodies s'enchaînaient dans son crâne comme dans une certaine routine. cattleya la suivait en se tournant et souriant aux clients, avec ce chemisier blanc légèrement entrouvert, ce pantalon noir qui moulait ses jambes et les bottines à plateformes qu'elle portait pour faciliter ses heures de travail sans perdre de sa stature.
pour elle c'est la même chose tous les soirs, c'est le dîner qu'elle prend avec son père, les mots sur sa journée, la cadence réglée à la minuit près, qu'elle s'efforçait à respecter avec l'aide de notes disposées un peu partout autour d'elle. un cadre fabriqué de ses petites mains dont elle avait définitivement besoin pour ne pas s'éloigner de la route. cattleya s'il eut fallu qu'elle déraille, aurait bien sans peine continué son chemin jusqu'à s'écraser quelque part et perdre la tête. la routine la maintenait en place, dans cet équilibre fragile qu'elle tentait de faire entièrement sien.
il y avait la foule de visages ce soir encore mais entre les habitués et la chair fraîche, elle reconnaissait toujours la crinière de feu de jovannah reiss. jovannah, elle aussi, faisait partie de la routine. tant et si bien que la jeune femme savait, sans s'approcher même de la jolie rousse, comment remplir un verre avec du whisky et des glaçons avant de lui tendre. et comme toujours dans sa routine cattleya souriait, la posture droite et l'allure assurée, essuyant un verre en fixant sa cliente. comme elle en avait l'habitude.
▬ quoi de beau aujourd'hui, jovannah ? tu es seule ce soir, on dirait. je te tiendrais compagnie j'ai... presque fini mon service, là tout de suite.
elle finit sa phrase en tirant son téléphone de la poche arrière de son téléphone et regarde l'heure en silence, avant de remplir le verre qu'elle essuyait avec de l'eau fraîche, dans un effort de le vider immédiatement pour obéir au rappel qui lui servait de fond d'écran de verrouillage. elle boit, se souvient de l'heure et se fend alors d'un nouveau tout joli sourire qui dévoile quelques peu ses dents, lorsque le regard rivé sur les entourages capte la silhouette de son collègue. un hochement de la tête suffit à ce qu'ils se comprennent, puisque dans la routine rien ne change.
et alors qu'elle s'apprête à faire le tour du bar pour prendre place avec jovannah comme elle avait prévu de faire, comme elle en a l'habitude, tout lui semble normal.
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Sujet: Re: hell's gates // ft. jovannah Dim 8 Sep - 22:48
Jovannah se déplaçait souvent au Vortex avec du travail à faire, pour avoir cette impression du temps qui file trop vite sans qu'on ne puisse jamais le rattraper. Pour s'occuper avant ou après avoir dansé toute la nuit, mais aussi et surtout pour ne pas rester seule chez elle lorsqu'elle n'en éprouvait pas l'envie. Il y avait les habitudes, ces soirs réguliers dans la semaine où ses pas la guideraient les yeux fermés jusqu'au comptoir duquel tu lui sourirais avant de faire glisser subtilement jusqu'à elle un verre de whisky glacé et puis, il y avait ces soirées imprévues après une dure journée, celles où elle venait se détendre tout en faisant attention à sa consommation. Celles où elle venait danser et probablement charmer un peu aussi. Des soirées comme ce soir où elle s'amusait comme une enfant, se déhanchait au rythme des musiques qui défilaient si vite qu'elle en perdait le fil. À peine était-elle entrée qu'elle t'avait aperçue en plein travail, et à ce sourire que tu lui adressas elle comprit que tu l'avais remarquée aussi. Tu dégageais quelque chose de beau, derrière ce comptoir Cattleya, bien qu'elle ne soit pas capable d'expliquer clairement de quoi il en retournait. Elle aimait bien te voir travailler, probablement parce qu'elle en avait l'habitude.
Comme d'habitude d'ailleurs le whisky glissa jusqu'à elle. Comme d'habitude elle en faisait tourner les glaçons tranquillement, en attendant qu'ils fondent au moins un peu, et elle t'avait rendu ton sourire. Comme d'habitude.
« Une journée fatiguante aaaah, lâcha-t-elle en finissant sur un long soupir, je suis épuisée ! »
Ses élèves étaient de fortes têtes, en général elle ne détestait pas ça mais il y avait des jours, comme lors de la reprise des cours par exemple, où elle ne voulait pas de leurs histoires d'adolescents. Même si c'était une partie de son métier de les supporter, elle savait à quoi s'attendre en signant son contrat.
« Je bouge pas de là. »
Au lieu de ça elle bu à grandes gorgées une partie de son verre, le claquant doucement contre le comptoir en le reposant.
Sur la piste il y avait cet homme qui ne faisait que d'observer dans votre direction, elle ne l'avait pas remarqué ou peut-être bien qu'elle s'en fichait après tout. Jovannah discutait tranquillement avec toi, venant aux nouvelles depuis la veille comme si de rien était. Tout allait bien avant qu'il ne s'approche. Tu passais la barrière du comptoir pour rejoindre son côté du bar et elle pivotait déjà pour te faire face sans cesser de te raconter les nouvelles de cette rentrée des classes.
« Les p'tits, des bambins d'à peine moins de ton âge, étaient infernaux aujourd'hui j'te juuuure ! Les rentrées c'est la galère, faut toujours s'occuper de la paperasse et des nouveaux mais c'est vraiment une raison pour être aussi chiants sérieux ? »
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Sujet: Re: hell's gates // ft. jovannah Mar 17 Sep - 14:43
là, bien à l'aise dans ce bar qui accueillait sa carcasse au quotidien, cattleya parvenait la plupart du temps à oublier tous les soucis qui autrement pouvaient venir s'entrechoquer avec ces baguettes qui frappaient le battement de sa vie. le vortex s'enfonçait sous la surface du sol et là blottie si bas contre la terre elle était à l'aise. comme un poisson dans l'eau. et évidemment qu'elle ne peut s'empêcher de glousser dans des envolées hilares, lorsqu'elle voit jovannah soupirer et se plaindre de sa journée.
tout le monde vient ici pour s'échapper un peu de la réalité, comme si sous les néons plus personne ne ressemblait à ceux qu'ils étaient au soleil. il y avait ceux qui se laissaient emportant dans la musique, ceux qui se noyaient dans le son, ceux qui avaient tout particulièrement à coeur d'oublier les soucis de la journée en les confiant aux premiers venus et ceux qui, comme ils voyaient que le monde cesserait d'exister dans son état actuel dès qu'ils auraient passé les portes de sortie, oublient tous sens de la raison.
▬ en tout cas je sais pas comment tu fais pour faire ce job. j'étais tellement contente de quitter les bancs de l'école... y retourner, même de l'autre côté du bureau, c'est impensable pour moi.
et elle sourit cattleya, avant de commander à son collègue un cocktail un peu fruité, pour une fois. c'est différent c'est vrai, mais rien qui ne peut changer assez la routine pour l'envoyer voler loin des rails. c'est pas pareil, cependant et d'ailleurs cela lui fait perdre son sourire, lorsqu'elle sent un bras se poser sur ses épaules. elle tourne la tête pour observer un individu assez grand, brun, avec un large rictus sur le visage et un mélange pas subtil d'alcool et de sueur en guise de parfum. sa familiarité l'agace. son contact non-demandé l'agace. le fait que son bras tire sur ses mèches de cheveux l'agace.
▬ Eh m'sieur le barman, je vais payer pour les verres des demoiselles. Bah alors les filles, vous aviez l'air de vous ennuyer ici. J'peux m'occuper de vous moi si vous voulez...
en l'observant un peu plus, elle remarque qu'il a aussi posé son bras sur les épaules de jovannah, venant se caler entre vous et interrompant votre discussion sans même un égard pour peu importe ce que vous pourriez faire ou votre espace vital. c'est à ce moment-là qu'elle soupire et souffle un peu sur sa frange. non mais quel gros lourd, franchement... elle s'est fendue d'un soupire, et s'est tournée vers lui avec un petit sourire crispé, lui attrapant le bras fermement pour l'éloigner.
▬ Les demoiselles vont très bien, merci. Bonne soirée.
cattleya jeta un regard vers jovannah, mi-dépité mi-désolé. après tout, il ne faudrait pas que cela gâche ce qui, selon la routine, s'apprêtait à être une bonne soirée.
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Sujet: Re: hell's gates // ft. jovannah Mar 1 Oct - 14:20
« Hm-, avait-elle commencé avant de prendre une gorgée de boisson. C'est beaucoup plus marrant de mon côté. Enfin c'est aussi des tas de trucs en plus à faire mais c'est gratifiant comme boulot j'trouve. »
Même si préparer des cours, des contrôles et des devoirs, les corriger, surveiller des élèves pas toujours conscients de faire n'importe quoi et s'occuper de l'administratif était franchement galère, de son avis purement objectif, Jovannah ne changerait de métier pour rien au monde. Elle adorait enseigner, les potions plus que le sport ceci dit, c'était à ses yeux une joie immense que de transmettre ses connaissances à d'autres personnes. En plus, la plupart de ses étudiants semblaient franchement motivés alors elle n'avait pas à se plaindre, contrairement à certains de ses collègues. Les potions et le sport ça plaisait à pas mal de jeunes en général. Pas comme les sortilèges et l'informatique visiblement, songea-t-elle en étouffant un rire. Pauvre Dante, parfois elle comprenait pourquoi il n'était pas toujours content de la voir vu comment elle lui piquait toute l'attention de ses élèves quasiment à chaque fois.
« Après c'est clair que c'est pas fait pour tout le monde ! Et puis j'fais quoi si t'es pas derrière ton comp-, brutalement interrompue par cette main disgracieuse sur son épaule. »
La voix aussi sonnait faux, et cette haleine alcoolisée mélangée à la transpiration -et une horrible eau de cologne bien trop puissante- que ce type dégageait lui fit détourner violemment le visage blasé qu'elle avait relevé pour le toiser de haut en bas, avec une expression dégoûtée. Eeerk, sérieux mec lave-toi putain, à peine soufflé. Il ne sembla pas l'avoir entendu. Vu la façon dont il venait d'ignorer ta remarque elle s'était mise à penser qu'il le faisait exprès. Encore un gros lourd… Il n'était pas le premier à avoir tenté de s'incruster, il fallait dire avec honnêteté que vous n'étiez pas mal du tout à regarder toutes les deux pas vrai ? Pourtant, d'ordinaire les autres s'en allaient après un refus. Les rares à s'êtres risqué plus d'une minutes étaient repartis le bras tordu, ou pire encore. Jovannah n'était pas certaine que l'avant-dernier puisse encore avoir des enfants -il fallait dire que sa patience, ce soir-là, n'était pas au top et cet idiot avait abusé bien trop vite de ce qu'il en restait.
Aujourd'hui elle ferait un effort, frapper si vite lui attirerait certainement des ennuis.
« Eh gros malin, le ton cassant tandis qu'elle dégageait son bras brusquement. On s'en sort très bien sans toi, contente toi d'aller draguer les toilettes au fond j'suis sûre quelles vont kiffer. »
La personne chargée de les entretenir probablement moins, mais si ça vous permettait à toutes les deux d'avoir la paix alors tant pis. Il avait grogné un peu, visiblement mécontent d'être ainsi rejeté et ses doigts avaient agrippés les cheveux de Jovannah pour les tirer légèrement en arrière avant de coller son visage puant contre le sien.
« Tu t'fous de ma gueule c'est ça ? T'sais que les filles comme toi font moins les belles une fois baisées comme des chiennes ? et plus il parlait, menaçait, plus sa prise se resserrait et sa seconde main vint se poser sur sa gorge -grosse erreur. Tu veux essayer pour voir ? »
Oups. Le sang ne fit qu'un tour dans les veines de Jovannah, seulement l'homme s'était déjà détourné d'elle pour s'accrocher un peu plus à toi. Toujours, toujours, toujours plus insistant, il entourait à présent tes épaules de son bras, créant une horrible proximité entre vous.
« Fais pas la difficile ma belle, tu sais pas c'que tu loupes en refusant. »
Plus qu'énervée par son comportement, Jovannah s'était levée, presque à le faire dégager par la force. Déjà sa main tapotait l'épaule de l'homme -du bout des doigts, presque dégoûtée- prête à lui mettre son poing en pleine figure dès qu'il se retournerait. Quel gros trouduc celui-là…
