Introvertie x Extrêmement patiente x Calme olympique x Stoïque x Perfectionniste x Parfois exigeante x Toujours à l'écoute x Compréhensive x Empathique x Humaniste x Protectrice avec les élèves et les enfants x Préfère régler les problèmes des autres x Incapable de régler ses propres problèmes x Refuse l'aide des autres x Déteste se retrouver seule, surtout dans le silence x Stress post-traumatique (a survécu aux camps de concentration) x Troubles du sommeil x Claustrophobe x Peur de la mort x Courageuse x Évite les conflits mais ne les fuis pas x Intériorise tout x Anxieuse x Maternelle x Aimerait être mère mais ne s'en sent pas capable

Hermine, c'est celle qui est toujours là pour vous. Toujours présente quand on l'appelle et même quand on ne l'appelle pas. Attentionnée et bien intentionnée, elle tends toujours à vous tendre la main. Qu'importe la difficulté, ce n'est pas ce qui va la décourager. Sa patience est à l'image de son calme: quasi-immuable. Elle a du tact Hermine. Elle s'y prends avec une certaine douceur. Douceur qui frôle l'affection maternelle avec la plupart des enfants, voir mêmes certains de ses élèves. Ces mêmes enfants, elle les traite presque comme si c'étaient les siens. Une figure maternelle, c'est un peu comme ça qu'on pourrait la voir oui. Cependant, comme toute figure maternelle, elle sait se montrer plus sévère, plus exigeante aussi. Elle s'efforce toujours de tirer le meilleur des autres mais aussi d'elle-même...surtout d'elle-même. Sa priorité, ce n'est pas elle, c'est vous. Ce n'est pas juste son devoir, c'est sa nature. Même sans son don, elle a le don d'être viscéralement empathique. Elle sait lire en vous comme dans un livre ouvert. C'est comme si ce qui battait dans votre cage thoracique était aussi le sien. On pourrait continuer d'en parler mais, comment décrire ce qui ne se décrit pas mais se ressent? Hermine comprends sans savoir. Elle ressent sans sentir. Elle aurait pu juste comprendre vos émotions et penser froidement à travers, mais non. Hermine, elle est trop sensible pour ça. Avec le temps, elle a apprit à maîtriser ses émotions, à les contenir et, ultimement, à rester stoïque. Hermine sourit souvent, mais n'éclate jamais de rire et elle ne pleure jamais, pas en public du moins. Quand vous la voyez dehors, elle porte ce masque. Le masque de celle qui se veut rassurante, appliquée, mature, responsable et sans failles.

Et pourtant des failles, dieu sait à quel point elle en a. Car si elle aide si souvent les autres, c'est aussi parce qu'elle n'est pas capable de s'aider elle-même. Elle oublie sa propre personne et, dans le fond, c'est ce qu'elle veut, s'oublier. Son masque, c'est aussi une carapace. Elle n'aime pas parler d'elle-même, ni vraiment être au centre des attentions (ou du moins, pas dans l'excès). C'est plus facile de s'occuper des autres que de s'occuper d'elle-même. Que l'on rentre dans son intimité, c'est ce qu'elle redoute. Contrairement à ce qu'elle laisse paraître, c'est une anxieuse doublée d'une éternelle inquiète. Hermine, elle a peur de beaucoup de choses. Une chose dont elle a horreur, c'est de se retrouver dans le silence assourdissant de ses pensées fragmentées et incessantes. Il y a tant de choses qu'elle intériorise sous cette carapace. Des cicatrices sur l'âme qu'elle a vendue au diable. Elle a passé 74 ans avec. Tous comme les soldats revenus de guerre, Hermine est victime de la douleur fantôme. Sa mère, les Hohenwald, les déportés, les SS et même les américains. Ils sont tous mort depuis longtemps, et pourtant ils existent encore, à travers elle. Avec son albinisme, c'est un peu comme si elle était leur spectre hantant encore cette terre. Il suffit qu'elle se retrouve enfermée, qu'elle se retrouve cloisonnée, que son corps se rappelle, qu'elle soit confrontée à la mort; que l'ont frappe là où ça fait mal et hop, la carapace se brise. L'anxiété grimpe en flèche, l'anxiété se transforme en panique et la panique en véritable crise. Les rares fois qu'elle perds sont sang froid, c'est souvent parce qu'elle tremble, que l'humidité dans ses yeux brûlent comme l'acide et que sa gorge serre alors qu'elle hurle. Elle peut même en devenir colérique voir agressive. Vous ne la reconnaissez pas, elle non plus. Elle finit toujours par se calmer, mais il y a toujours un vide qui demeure. Un vide qui en est terrifiant. Car si elle ressent ces vieilles blessures, elle ne peut plus se rappeler comment cela est arrivé. Souvenirs effacés. C'était le mal nécessaire pour lui permettre d'aller de l'avant.

Et aujourd'hui oui, elle va de l'avant. Humaniste, la dureté de sa vie ne l'empêche pas de vouloir rêver d'une utopie. C'est en partie pour ça qu'elle a redoublé d'efforts, pour s'améliorer, devenir forte et, enfin, apte à enseigner. Elle est cette prof à première vue naïve qui croit pouvoir transmettre des valeurs aux générations futures. Et même en dehors, elle a envie d'apporter quelque chose aux autres, surtout aux enfants. Ouai, à bien y réfléchir, elle cherche clairement à materner un peu tout le monde. Trouver quelqu'un et devenir une mère, elle adorerait ça, vraiment. C'est juste que, quelque-chose la bloque. Elle a du courage à revendre évidemment, mais elle a apprit à faire avec ses problèmes, pas à les surmonter; encore moins les accepter. Tôt ou tard, elle devra se confronter à ce vide qui lui ronge la conscience. Si elle veut vivre réellement, elle devra retrouver ses souvenirs disparus et les enterrer une fois pour toute... Et cela, elle ne pourra le fuir éternellement, et c'est bien ce qui l'inquiète.

Le familier:

-Accent Polonais assez flagrant
-Parait avoir la mi-trentaine
-1m70
-Techniquement en sous-poids
-Albinos de type A1
-Cheveux, pilosité et épiderme blanc
-Yeux rouges
-Très sensible à la lumière du soleil et aux rayons UV
-Embarque des lunettes de soleil ou un parasol à main les jours ensoleillés
-S'habille de façon casual (mais toujours couverte)
-Porte rarement des couleurs vives (voir des couleurs tout court)
-N'aime pas se dévoiler, surtout si ça implique d'aller à la place ou la piscine
-Silhouette harmonieuse et fine
-Porte encore les stigmates des années 40
-On serait tenté de dire qu'elle est belle, élégante et charmante.
-Mais ça, c'est si on arrive à se faire à son albinisme + son allure assez sinistre et sa tendance à surgir de nulle part qui la rende vraiment flippante des fois

{Ca va venir en entier soon}

-En 1929, la dernière née des Hohenwald, une famille de sorciers respectés dans l'Europe de l'est, se marie...avec un banal humain.
-Aucun Hohenwald ne réponds présent au mariage. Ainsi, Leonore Hohenwald, adopte le nom de son nouveau mari: Siegfried Blazkowicz.
-Bien qu'elle coupe les ponts avec sa famille, Leonore garde malgré tout secret sa nature de sorcière.
-En 1931, l'union de Leonore et Siegfried donne naissance à leur fille unique: Hermine Blazkowicz.
-Hermine est instantanément diagnostiquée comment étant atteindre d'albinisme.
-Considérant l'image péjorative des albinos, les parents décident de la tenir à l'écart de la plupart des enfants de son âge.
-Elle côtoie principalement sa famille, le familier hibou de sa mère, son chat ainsi que des amis de sa mère.
-Hermine s'avère être une petite fille calme, sage et sociable.
-En plein milieu de l'an 1938, l'attitude d'Hermine change du tout au tout. Elle devient tantôt craintive, tantôt presque extravertie, sans raisons visible.
-Hermine se met à éviter des gens et, à l'inverse, s'approche d'autres. Elle devient de plus en plus "complice" avec son chat. A l'inverse, elle se met à éviter le hibou de sa mère parce que "je l'énerve quand je lui parle".
-Elle se mets même à dire qu'un tel est en colère, qu'un autre est content ou apeuré, devant eux...mais aussi devant tout le monde.
-Son père se voit agacé par l'attitude de sa fille. Sa mère, au contraire, s'inquiète.
-Hermine commence à craindre son père et à éviter sa mère.
-Sa mère décide d'avoir une petite discussion en privée avec sa fille.
-Son enfant admet savoir ce que ressentent les gens sans qu'elle puisse y faire quoique ce soit.
-Sa mère voit ses craintes êtres confirmées. Pourtant, tout ce qu'elle lui dit, c'est de n'en parler à personne; surtout pas à son père.

{EN COURS}