extravertie

⁂ rosie n'hésite jamais à aller vers les autres, rosie parle à tout le monde et très facilement, rosie elle adore se faire de nouveaux amis, elle adore emmener les autres dans son monde, son univers complètement déjanté. elle est coupée de la réalité, dans sa bulle de plaisir et de gaieté. elle est folle. mais c'est encore une enfant, alors on lui pardonne son extravagance et sa manie de faire des pas de danse n'importe où n'importe quand. on lui pardonne sa coloration permanente de rose, ses goûts vestimentaires de lolita ou de gothique ou encore d'arc-en-ciel. on lui pardonne tout et elle en est devenue un peu égoïste, un peu enfant gâtée.    

pile électrique

⁂ rosie a toujours la pêche, toujours le sourire aux lèvres, elle ne peut jamais s'arrêter de bouger. il faut toujours qu'elle fasse quelque chose pour ne pas s'ennuyer au risque de faire des bêtises. parce qu'elle déteste les longs silences, elle se sent toujours obligée de les combler avec des blagues ou des mimes. parce qu'elle ne tient pas en place, elle gigote dans tous les sens, tourne sur sa chaise, secoue sa tête d'avant en arrière jusqu'à ce que quelqu'un lui propose une activité et qu'elle bondisse de son siège, toute pétillante. elle ouvre la bouche, elle s'exprime avec de grands gestes mais surtout bien trop vite et sans faire de pause. à cause de cela, elle se mord souvent la langue.    

joie de vivre

⁂ rosie c'est l'optimisme, elle ne broie jamais du noir, elle n'inquiète jamais personne car elle n'aime pas que les autres se fassent du soucis pour elle. déjà qu'elle n'est pas très maline, qu'elle se met souvent dans des situations dangereuses mais surtout qu'elle se perd  parce qu'elle n'a aucun sens de l'orientation... elle ne compte plus le nombre de fois où elle s'est trompée d'endroit mais aussi d'heure car elle n'entend jamais son réveil quand il sonne. toujours en retard, jamais au point de rendez-vous, rosie en désespère plus d'un. mais on ne peut pas lui en vouloir, parce qu'elle est adorable. elle a ce charme naturel qui en fait une bonne amie, toujours là pour son entourage, toujours là pour les aventures, toujours là pour les nouvelles expériences... rosie est amusante, folle mais surtout affectueuse.

bizarre

⁂ rosie, on lui dit souvent qu'elle est bizarre et étrange. parce que sa famille se fait toujours rabaissée et pourtant, dans cette famille personne ne semble affecté. ils arrivent à ignorer tout ce qui se dit, à rire et garder leur bonne humeur. c'est bizarre de parvenir à faire cela sans être malheureux. la vérité est un peu différente ; c'est douloureux et blessant, il y a peu, elle en pleurait encore parce qu'elle ne comprenait pas d'où venait toute cette méchanceté gratuite. mais ce n'est pas en versant des larmes que les choses allaient changer, cela leur faisait bien trop plaisir alors elle a arrêté de pleurer pour rire. et elle continue de rire, elle passe pour l'idiote, fait du monde un spectacle dans lequel elle se tient, sur la scène, comme son père. rosie n'a aucune idée de l'avenir sauf qu'elle veut être comme son père, le plus grand des magiciens.

(anecdotes)

⁂ n'est pas douée aux jeux vidéos, elle bloque toujours dans les niveaux et doit demander de l'aide à ses frères ⁂ son jeu préféré c'est Mario, elle a tous les jeux où ce personnage apparaît et elle s'est achetée une fausse moustache pour l'imiter ⁂ elle saute comme Mario ⁂ joue aussi à Ace Attorney Phoenix Wright & Professeur Layton mais elle ne s'en sort pas non plus, elle manque de jugeote ⁂ fait des tours de magie avec son familier même si ça rate souvent ⁂ albertine n'est pas très coopérative, elle n'aime pas être au centre de l'attention ni participer à des spectacles ⁂ ne brille pas par son intelligence en cours ⁂ elle ne tient pas sur sa chaise, elle se balance dessus et elle n'arrive pas à écouter ⁂ se sent vraiment stupide et se sent mal de faire honte à ses frères ⁂ manque de concentration, stresse déjà pour son avenir car elle ne sait pas quoi faire ⁂ joue l'idiote mais cela la perturbe beaucoup ⁂ du genre à pleurer dans son coin pour n'inquiéter personne ⁂ elle revient après ses chagrins et sourit avec beaucoup de naturel, difficile à percer à jour ⁂ depuis que ses frères aînés ont déménagé, la maison est plus calme et elle leur rend visite le soir, la nuit, quand elle trouve son chemin ⁂ a toujours son téléphone sur elle pour qu'on la retrouve car elle se perd vite ⁂ a aussi toujours un GPS pour retrouver sa maison au cas où ⁂ grignote comme un hamster ⁂ voudrait un lapin mais n'est pas assez responsable ⁂ assez innocente, ne fait pas attention aux dangers de la vie ⁂ elle a découvert Pokémon Go il y a peu et elle se balade n'importe où pour trouver de nouveaux pokemon ⁂

taille : 1m58
cheveux : rose pâle
yeux : bleus saphir
peau : blanche, sensible au soleil et au toucher ressemble à du mochi
détail gênant : de son point de vue, elle a beaucoup trop de poitrine à son âge
détail loufoque : elle aimerait se jeter un sortilège pour mesurer 2 mètres et dépasser ses grands frères pour devenir la grande soeur
talent prescience : ce talent est en réalité un sixième sens sur-développé puisqu'il permet de pressentir le danger. Il permet aussi bien de ressentir un danger imminent, qu'un danger qui mettra plus de temps à se déclencher.
familier : albertine est un pigeon femelle décrit comme capricieux, chétif et discret.

Arnold et Eryk étaient nés jumeaux. Ils étaient les fils de Lech, un sorcier qui avait consacré sa vie à devenir magicien et qui avait voyagé dans le monde. Il partait souvent en Afrique et au cours de ses excursions, il se passionna pour le vaudoisme. A cause de ce choix, mal vu par le Coven de Revelstoke, une méfiance régnait dans l'air autour de sa famille. On ne savait pas s'il était le seul adepte. Ses enfants se ressemblaient physiquement et mentalement mais, avec le temps, là où l'ambition de Arnold se faisait sentir, Eryk préférait se tourner vers la vie d'artiste comme son père. Arnold chercha à atteindre les hautes sphères de la société, sans cesse brider par ce nom qu'il détestait -à cause de son père. Eryk qui avait suivi les mêmes traces que son paternel était propulsé vers une carrière flamboyante. Les Fijalkowsky devenaient tantôt des arrogants  tantôt des idiots à paillette. Le vaudoisme qu'avait exercé leur père était encore une source de gêne, même si ni l'un ni l'autre ne le pratiquait, la communauté pensait qu'ils faisaient juste semblants de ne pas savoir pour mieux s'infiltrer parmi eux. Certains disaient qu'ils devaient rester en dehors de la scène, qu'ils n'étaient pas fait pour les métiers de droit, ni aucun autre. Qu'ils devaient rester à leur place. Les Fijalkowsky sont de la mauvaise graine, même si on leur demande sans cesse de disparaître, ils restent là, à vouloir sortir de l'ombre.

Lupin. Paulownia. Ce furent les prénoms des femmes de Arnold et Eryk. Des femmes qui avaient voulu d'eux. Eryk poursuivait son activité mais se consacrait énormément à sa vie de famille. Une riche vie de famille car il eut cinq garçons. Cinq garçons et une fille. Rosaline était née. Prénom de son arrière-grand-mère. Anastazia car elle était la princesse de ses parents. La seule fille de cette grande fratrie. Protégée par ses frères mais aussi parfois ennuyée par ses derniers. Ils s'entendaient bien malgré les rumeurs toujours peu flatteuses qui régnaient autour d'eux. Elles commençaient à s'atténuer. Leur génération était touchée par le mépris mais personne ne savait pourquoi. Ils étaient des victimes toutes trouvées sans qu'on ne sache quoi leur reprocher ; tout était bon à les abaisser. Les Fijalkowsky devenaient des rats. Se reproduisant bien trop rapidement. On enviait cette famille qui ne cessait de briller et de faire parler d'elle même si ce n'était jamais en bien. La jalousie planait dans l'air. Nauséabonde, perpétuelle.

Quand Rosie est née, ses cheveux étaient aussi noirs que ceux de ses frères. Avec sa peau blanche, elle faisait toujours sursauter les autres. Comme un cadavre déambulant dans les couloirs. Elle en a beaucoup joué, elle aimait surprendre sa famille à coups de « Bouh ! », cela la faisait rire. Mais au bout d'un moment, elle se lassait et en se regardant dans le miroir, elle trouvait que son image ne ressemblait pas assez à celle de son père ; un magicien qui tapait dans l'oeil. Le premier sortilège qu'elle a utilisé, lorsqu'elle avait dix ans, ce fut l'arc-en-ciel. Au début, c'était un carnage, elle changeait de couleur pour trouver ce qui lui plairait. Et c'était compliqué parce qu'elle aimait toutes les couleurs. Elle a pensé à du jaune pétant comme le soleil mais, c'était un peu bizarre. Alors, elle s'est rappelée de ce prénom qu'elle n'aimait pas. Rosaline. Rose. Simple, efficace, elle a adopté le rose barbie, le rose magenta et s'est rabattue sur le rose pâle. C'est joli, elle était contente en quittant la chambre (dont les murs étaient explosés par des couleurs horribles). Sa mère a failli faire un malaise en la voyant et surtout en devant nettoyer la pièce. Il y a eu beaucoup de mécontentement mais, finalement elle est restée ainsi. De toute façon, elle avait appris la formule alors il était trop tard. Laisser les grimoires ouverts, ce n'était jamais une bonne idée.

Rosie était choyée par toute la famille, elle était toujours entourée quand elle sortait alors, elle n'avait pas tout de suite remarqué à quel point le climat qui les entourait était méprisant. Son talent s'est déclenché à ses treize ans, quand quelqu'un lui a lancé de la boue. Elle n'avait pas réalisé ce qu'il se passait et n'avait pas réagi à temps. Elle venait de comprendre. Les boucs émissaires parfaits, c'était les Fijalkowsky. Elle a pleuré en courant, rentrant chez elle comme les garnements lui demandaient. Cette soirée, elle l'a passée dans son lit, sous ses couettes, à déprimer. Son père est rentré dans la chambre, s'est installé sur le matelas tout en lui caressant la tête sous les couvertures. Elle s'extirpa légèrement pour le regarder, lui si serein, si calme et elle si noyée par le chagrin.

« - Pourquoi on est détestés par des gens qu'on connaît même po..?
- C'est compliqué, il n'y a pas de raison. Il faut toujours un coupable sur lequel déverser sa colère.
- C'est pas zuuuuste !!! »

Ses frères n'avaient pas autant de soucis. Elle en prenait plein la figure car elle était plus accessible, plus fragile. Ce n'était pas juste. Mais rien ne changerait. Les railleries seraient toujours présentes. Les larmes n'y changeraient rien. C'est elle qui devait changer. Alors, elle a pris exemple sur son père, sur sa mère, sur ses frères. Elle a appris à garder la tête levée, à rire et sourire, à ignorer ce qui se disait sur son passage. Ce n'était pas simple mais ce n'était pas insurmontable. Contrairement à ce qu'avaient connu ses parents et ses grands-parents, elle pouvait le supporter. Et il n'y avait pas que des sorciers ici. Il y avait les hoomans. Et les hoomans ne la jugeaient pas alors Rosie aimait les hoomans. Elle se sentait mieux avec eux, elle était ordinaire et ça la changeait. Pourtant, au fond ce n'était pas tout à fait vrai. Elle était différente, parce qu'elle faisait de la sorcellerie et que c'était un secret qu'elle ne devait révéler à personne. Même si elle savait cette règle très simple, elle ne pouvait s'empêcher de jeter des sorts ici et là, quand elle se croyait seule. Repeindre les murs de l'école en rose n'avait jamais été aussi simple qu'avec un petit sortilège arc-en-ciel. C'était et c'est toujours son préféré.

Concernant son talent, Rosie ne le contrôlait pas. Parfois, elle ressentait un frisson, savait que quelque chose allait arriver mais jamais quoi. Alors, à chaque fois qu'elle a cette sensation déplaisante, elle s'arrête de bouger pour regarder attentivement autour d'elle et essayer de trouver l'erreur. Généralement, quand elle est avec quelqu'un, elle demande à la personne de l'aider parce qu'elle a un mauvais pressentiment. Parfois, il ne se passe rien, parfois, elle peut agir, parfois elle n'y arrive pas. Ce talent, elle n'en comprend pas le sens. Elle est minuscule, toute frêle, si un danger menace de s'écraser, ce n'est pas elle qui pourra le retenir. La seule raison pour laquelle elle a ce don (selon elle) c'est parce qu'elle jouait trop à Professeur Layton et que ses énigmes sont devenus réelles.

A ses seize ans, au petit matin, toute sa famille s'est réunie dans la forêt pour l'obtention de son familier. Elle a procédé au rituel en pensant que ce serait rapide mais, le familier ne venait pas. Rosie avait vraiment peur de ne pas être assez digne pour en avoir un, elle se sentait faiblir en tremblant parce qu'ils ont passé trois jours sans rien voir. Ce n'était encore jamais arrivé dans la famille. Il a fallu que l'aube du quatrième jour apparaisse pour que son compagnon n'arrive. Soulagée, elle l'a appelé Albertine et il s'est changé en pigeon. En pigeon. Elle était déprimée de ne pas avoir un animal plus classe mais son père l'a rassuré en disant qu'elle pourrait faire des tours de magie avec. Depuis qu'elle a reçu son familier, elle s'entraîne avec lui mais ça ne marche pas comme elle le veut. Elles ont dû mal à s'entendre et aucune ne cède. C'est une lutte entre l'humain et l'oiseau. Qui sait qui gagnera ce combat.