HOCUS POCUS
HOCUS
POCUS
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 you know what they say (fini)

Aller en bas 
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyLun 30 Sep - 20:53

you know what they say
Je n'avais jamais vraiment compris l'engouement qu'avaient les habitants de Revelstoke pour les courges, mais chaque année, cette lubie donnait lieux à une fête dans le gymnase du campus qui avait, elle, une popularité bien plus facilement explicable. Un large buffet, des boisson, de la musique, c'était globalement tout ce à qui on avait le droit, et tout ce que n'importe quel étudiant pouvait attendre d'un bal de début d'année. On n'attendait généralement des gens qu'ils s'y rendent accompagné, et depuis bien longtemps, accompagné avait été synonyme de Joy. On avait les même attentes d'une soirée, savaient qu'on pouvait compter l'un sur l'autre en cas de besoin, et surtout que nous étions toujours partant pour s'y rendre.

Le plan, c'était donc une soirée pas bien prise de tête, entre amis, et sans ambiguïté. Puisque c'était quand même une occasion de bien s'habiller, j'avais sorti une veste bleu marine et une cravate verte avec une chemise blanche pour rester dans le classique, séparé ma chevelure blonde en deux partie asymétriques que j'avais fixé en arrière et était parti pour frapper à la porte de ma colocataire.

Joy, t'es prête?

Les autres étaient soit déjà parti, soit pas intéressés apparemment, puisque l'appartement était étonnamment vide pour une maison où vivaient cinq jeunes adultes. Je m'installais ainsi dans le salon, jambes croisées sur le fauteuil, en attendant ma cavalière.

MONTY


Dernière édition par Matthew J. Adler le Jeu 16 Avr - 21:19, édité 1 fois
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyVen 4 Oct - 21:33

Bal de Mabon
and then we were fucked
Matthew. Le choix t’avait semblé plutôt évident : un bal signifiait nécessairement une fête et vous n’en manquiez jamais une, presque constamment l’un avec l’autre dans ces soirées déjantées qui vous faisaient vibrer au rythme de la musique. C’était naturel d’y aller avec ton meilleur ami – et beaucoup moins difficile à expliquer qu’à n’importe quel autre mec qui aurait pu croire à une intention cachée de ta part – alors un seul regard complice avait suffi.
Tour bouclé, te voilà devant le miroir, vêtue de cette courte robe marine moulant tes courbes – assortie au complet de ton partenaire – les cheveux bouclés caressant doucement la peau nue de tes clavicules.

Le choc des jointures de Matthew sur la porte de ta chambre t’arrache à ta contemplation d’un sursaut. « Euh oui j’arrive ! Donne-moi deux minutes. » Toujours prête à fêter, mais rarement ponctuelle – c’est qu’il faut savoir se faire attendre. Excitée et pressée de raviver les bons souvenirs du secondaire, tu te presses à sortir, agrippant rapidement au passage un petit sac à main argenté.
Les talons claquant le sol dur de votre logement, tu tournes fièrement sur toi-même en défilant devant le blond.  « Je suis prête ! » T’as ce regard pétillant qui trahit l’impatience qui se pose sur sa silhouette pour le détailler à ton tour, ton sourire s’étirant au même rythme que ta satisfaction grandissait. Il était parfait, comme toujours, paré pour la situation. « Bon choix de cravate en passant. »

Et, enjouée comme toujours, tu lui tends ton bras d’un air espiègle. « Alors, on y va? »
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesoupsiii
BY MITZI


Dernière édition par Joy McCullen le Jeu 10 Oct - 15:23, édité 2 fois
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyVen 4 Oct - 23:08

you know what they say
Elle sorti rapidement de sa chambre, avant que mes mains impatientes n'aient le temps de se poser sur le dernier numéro de nature pour patienter. Le son de ses talons claquant sur le sol précéda le grincement de sa porte, et Joy apparu sur le seuil, avec un sourire rayonnant de bonne humeur. La brune avançait d'une dégaine enjouée, surjouant ses mouvements pour mettre en évidence la jolie robe bleue qui l'habillait. Ca me rappelait vaguement le secondaire et la période où on prenait tellement de temps à faire en sorte d'avoir la tenue la plus assortie de la promo. A quel moment étais-ce devenu une habitude? Je ne pouvais précisément le dire.

- Bon choix de cravate en passant.
- Et terrible choix de chaussure de ta part, passé quelques verre tu vas plus tenir debout.

Je ne plaisante qu'à moitié, mais c'est ma manière de lui retourner le compliment. Impétueuse et cynique, comme d'habitude. L'ensemble lui allait pourtant à ravir, mais n'étais-ce pas plus l'essence de notre relation comme cela, que je s'envoyer des "tu es sublime" comme si on était dans une comédie romantique?

Je la suivais dès le moment où elle m'y invita, et nous sortions de la chaleur de notre logement pour le vent frais du début de soirée de la fin septembre à Revelstoke. Un changement de température certain, auquel nous nous étions probablement tous les deux fait depuis le temps. Presque 10 ans depuis que j'avais mis les pieds au Canada, ça laissait songeur. Je n'aurai jamais cru m'habituer au calme de ce village, et pourtant me voilà, me dirigeant joyeusement à la fête de la courge, comme si tout était normal.

- Si je dois te ramener en fin de soirée, tu me devras un petit déjeuné au lit

Ajoutais-je en entendant le bruit de ses talons fouler le goudron du trottoir. Enfin, c'était plus de la provocation qu'autre chose. On savait tous les deux très bien qu'on rentrerait probablement pas ensemble, et peut-être même pas à l'appartement tout court.  Mais la taquinerie était plus drôle qu'autre chose, et ça meublait la conversation le temps que nous arrivions à destination.  

MONTY


Dernière édition par Matthew J. Adler le Sam 11 Avr - 22:47, édité 1 fois
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptySam 12 Oct - 14:29

Bal de Mabon
and then we were fucked
La pique attire une œillade amusée de ta part, nullement surprise pas une telle réponse de Matthew – il faut dire que c’était devenu une part de votre quotidien, cette affection cachée sous bon nombre de couches d’ironie. « T’en fais pas, c’est pas ma première fois dans des talons. Et puis, si t’as raison, ça me donnera une excuse de tomber dans les bras d’un beau mec et de lui demander de me ramener. » Sûre de toi, tu marques tes paroles d’un clin d’œil, glissant au passage ton bras autour du sien alors que vous quittiez le logement pour vous confronter à l’air frais d’automne qui approchait.

Peut-être aurais-tu dû amener une veste par précaution, mais tu ne redoutais pas le froid encore peu redoutable à ce temps de l’année, alors tu laisses le vent fouetter tes épaules nues en te collant légèrement plus contre Matthew.
De toute façon, ta tête est déjà en train de te projeter danser, flirter et boire, et ça suffit à te retirer la météo de la tête le temps de votre marche vers votre ancienne école secondaire.

Presque arrivés, sa remarque te tire de tes pensées et tu éclates d’un rire franc, amusée par sa proposition plus qu’insultée. « Tu peux toujours rêver, tu demanderas à ta conquête de ce soir de te faire ton p’tit dej, ce sera déjà mieux. » Roulement des yeux dans leur orbite en tirant sur ton sourire espiègle qui creuse les pommettes, plisse les yeux brillants de joie.
Il ne suffit que de quelques minutes de plus pour franchir les portes de l’entrée principale et rejoindre d’instinct le gymnase qui avait assisté à beaucoup trop de scènes de votre adolescence.

Tout avait été aménagé pour la fête de la courge – toutes les raisons étaient bonnes pour fêter à Revelstoke il faut croire, mais tu ne t’en plaindras pas – et c’était vraiment impressionnant d’année en année. Sans cesser de détailler la salle, tu t’adresses à ton compagnon. « Alors, buffet en premier ? On aura le reste de la soirée pour danser et trouver quelqu’un à pécho. » Tu t’apprêtes à avancer, mais réalises à la dernière seconde qu’il manque une information cruciale. « Oh et tant qu’à y être… Oublie pas la cravate autour de la poignée de porte de ta chambre cette fois-ci, le message sera plus… clair comme ça. » Tu pouffes à moitié, désirant peu rencontrer à nouveau l’une de ses conquêtes de manière impromptue. Et t’étais probablement pas la seule parmi vos colocataires…
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesoupsiii
BY MITZI
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptySam 12 Oct - 17:22

you know what they say
Je lève les yeux au ciel quand elle développe sa stratégie. Je détestais l'idée de la savoir embarquée chez un inconnu quand elle était assez noyée dans l'alcool pour ne pas arriver à naviguer du haut de ses pilotis. Mais ça faisait trop longtemps qu'elle exhibait se comportement malgré tout pour que je n'en fasse la remarque. La force de l'habitude nous avait poussé sur cette mauvaise pente , il faut croire, et nous nous y laissions doucement glisser, acceptant de plus en plus facilement des comportement jusqu'alors, nous estimions digne de remontrance l'un comme l'autre. L'âge, il faut croire, ne menait pas toujours vers plus de maturité.

Bras dessus bras dessous, notre conversation nous mena jusqu'au gymnase, avec quelques réflexions salées pour nous mettre en bouche. L'endroit, comme à bien des occasions, de votre adolescences, sentait un petit mélange d'alcool et d'épices qui ne se mariait pas particulièrement bien, mais l'odeur était vite rattrapée par le décor travaillé qui avait transformé la salle de sport en un endroit digne d'une fête qui puisse brasser tant de monde.

Alors, buffet en premier? On aura le reste de la soirée pour trouver quelqu'un à pécho.

D'un hochement de tête, j'approuvais l'idée de la brune. J'aimais autant qu'elle se remplisse un peu l'estomac, elle serait moins rapidement ivre ce qui, avec un peu de chance, m'éviterai le loisir de la voir partir sur les épaules d'un autre. Je n'allais pas lui briser ses coups, mais il m'étais pénible de me contenter de détourner le regard quand je voyais le type de personnage et le manque évident de respect qu'ils avaient pour elle. Mais qui étais-je pour faire quelque remarque. Au fond, je n'étais pas bien différent de ces gars quand il s'agissait de ramener une fille au lit. Et Joy ne manqua pas de me le faire remarquer avec sa remarque. Parfois, j'avais vraiment l'impression qu'elle lisait dans mes pensées.

Ca va, c'est arrivé une fois... Tu sais que je préfères pas les ramener à la maison d'habitude. Bref, bouge pas, je ramène quelques trucs.

Je haussais les épaules, préférant éviter d'avoir à mentionner à nouveau ce moment un peu gênant, et me dirigeais vers la nourriture. C'était une bonne stratégie de fuite, et le stand où un petit paquet de monde s'attardait semblait être un bon indicateur de ce qu'il y avait à essayer. Les premiers arrivants ne mettaient généralement pas trop de temps à trouver parmi les aliment de mauvaise qualité la perle rare qui avait sûrement dû être préparée par un parent d'élève ou un membre du conseil de la ville qui était à l'origine de cette petite fête.

Manque de bol, c'était de la soupe. J'avais presque oublié qu'on était là pour fêter les courges, à la base, et les habitants de Revelstoke semblaient plutôt friand de cette traditions étrange et son plat d'occasion. Enfin, ça ne pouvait pas être si terrible, et un verre ne prendrait pas tant de place dans le petit assortiment que je nous préparais. Sur une assiette en carton, j'ajoutais aux boissons de Mabon deux petits hotdogs, une mini-pizza et quelques brochettes à grignoter à base de tomates, mozarella et bacon à partager avec mon amie. De retour à ses côtés, je lui offris le gobelet de soupe avec un sourire amusé.

A la tienne, princesse.

Et sur ce toast, je trinquais avec la brunette. Et à peine le liquide se diffusa-t-il dans ma bouche que je senti quelque chose me retourner l'estomac. Et ce n'était pas le goût de la boisson. Aucune ne peut donner des papillon dans le ventre comme cela.

MONTY
[/quote]
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyJeu 7 Nov - 5:02

Bal de Mabon
and then we were fucked
Tu l’observes quitter vers le buffet en rigolant, aimant bien lui ramener sous le nez ses gaffes passées, lui qui se complaît dans sa perfection absolue depuis trop longtemps déjà. Ce n’était pas déplaisant de lui rappeler qu’il lui arrivait aussi de mal calculer ses coups, même si au fond l’événement n’était pas si incroyable que ça, c’était juste amusant de voir sa tête. Quoiqu’il en soit, Matthew revient rapidement et tu l’accueilles d’un sourire angélique, pas tout à fait départie de ton hilarité mais décidée à ne pas revenir sur le sujet pendant la fête pour ne pas heurter davantage son égo démesuré.

C’est plus fort que toi, tu lorgnes le plateau de nourriture d’un regard glouton et un froncement de sourcils marque l’arrivée du gobelet de soupe dans ta main. « De la soupe… » Tes lèvres s’étirent sans joie avant d’arborer un sourire sincère à ton meilleur ami. « Santé, beau blond. » Tu trinques, prenant quelques gorgées du liquide chaud par la même occasion.
Étrangement, contrairement aux attentes qu’on a en engloutissant une soupe réconfortante, celle-ci ne fournit pas l’effet escompté.

Non, c’est plutôt de l’effervescence qui chatouille ton bas-ventre à la vue de ton compagnon. Le plus étrange dans tout ça, c’est que ça ne te semble même pas perturbant de sentir ton cœur s’emballer proche de Matthew, d’avoir soudainement envie de l’embrasser ou de sentir ses mains sur ton corps – alors même que votre relation n’avait jamais comporté ce genre d’ambiguïté en plusieurs années d’amitié.
« C’est gentil d’être allé nous chercher à manger… » Tes doigts agrippent un hotdog que tu fixes longuement, de cet air qui se voulait aguicheur pour le blond à tes côtés, montrant bien tes atouts en l’enfournant dans ta bouche très lentement, feignant être indifférente à la réaction de ton partenaire et de ne pas chercher à provoquer celle-ci par quelques gémissements appréciateurs.

Tu poursuis avec une brochette, te tournant vers Matthew d’un sourire satisfait. « C’est délicieux, tu devrais essayer. » Et tu lui pointe le hotdog restant en titillant de la pointe de tes dents une tomate sur ta pique.
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesoupsiii
BY MITZI
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyVen 8 Nov - 0:18

you know what they say
Avec le recul, je me dis que j'aurai du trouver ça louche dès la première seconde. Cette sensation de plénitude, la chaleur qui se rependait si rapidement dans mes veines, elles n'avaient rien de naturel pour ce contexte. Ni même dans un autre contexte. Je me sentais tout à coup comme retourné de l'intérieur, incertain, stupéfait de ne pas avoir réaliser avant que la présence de Joy à mes côtés pouvait être tellement plus que "celle que j'amenais à la soirée".

Plus je l'observais, plus je sentais mes pupilles se dilater, au point d'en sentir une légère gêne quand les lumières de la piste de danse passaient dans ma direction. Et il me semblait impossible de détacher mes yeux de son visage radieux quand elle piochait dans l'assiette les quelques apéritifs que j'avais apporté. Allait-elle finir par le remarquer? C'était bien cinq secondes, non, le temps après lequel un regard devenait signe de passion? J'étais mal barré, parce que ça en faisait déjà quatre quand elle enfonça le sandwich dans sa bouche. Et sa façon de le déguster était clairement faite pour qu'aucune personne qui l'ai dans son champ de vision n'en perde une miette.

Elle savait mettre à la bouche, et je compris à cet instant la facilité qu'elle devait avoir à trouver "quelqu'un à pécho" comme elle disait un peu plus tôt. Je l'avais toujours considéré comme plus proche d'un membre de ma famille que du cercle amical,et je savais que cette image pourrait réapparaître à n'importe quel instant dans mes songes inappropriés. Et pour une raison qui m'échappe, cette réalisation ne me fit pas frisonner de surprise comme elle l'aurait dû. Envisager la brune comme une potentielle partenaire, c'était pourtant quelque chose qui aurait dû au moins me bouleverser un petit peu.

Mais ce n'était pourtant pas ce type de désir qui faisait battre mon cœur la chamade. J'avais beau me distancer du concept de romantisme et de sentiments de la sorte, je restais au fait de leur existence et avait une idée assez précise de comment il se manifesterait éventuellement un jour. Je ne m'attendais juste pas à ce qu'il apparaissent de la sorte : tout à coup, face de celle qui était ma seule réelle interdiction éthique dans cette ville.

C'est délicieux, tu devrais essayer.

Sortant de mes rêveries, je profitais de sa remarque pour fermer avec un bref mouvement de langue sur mes lèvres une bouche qui était bêtement restée entrouverte depuis un peu trop longtemps. Mes iris suivirent alors son index qui pointait directement sur le deuxième pain à la saucisse, auquel je préférais éviter de penser.

En fait, je crois que je n'ai pas très faim. je vais plutôt aller chercher à boire.

Je justifiais difficilement mon choix. C'était un comportement tellement ridicule. A quoi je jouais, au juste? C'était pas comme ça que j'allais -... Est-ce que j'étais sérieusement sur le point de considérer l'idée de draguer Joy pendant cette soirée? Oui. Oui, et j'éprouvais une irrépressible envie de le faire. Comme si j'avais peur que quelqu'un d'autre tente sa chance, comme s'il fallait que j'agisse sur ces sentiments sur le champs, comme si mes émotions explosaient dans ma poitrine chaque seconde où je pensais à elle, mais aussi chaque seconde où je n'étais pas à ses côtés.

Stratégiquement, ça me semblait être la pire idée. S'attaquer de front à la déconstruction d'une amitié de longue durée, si vite. Mais je ne pouvais tout simplement pas m'en empêcher. De revenir avec deux bières. De plonger mon regard dans le sien si ouvertement. De mettre ma main sur ses hanches pour l'entraîner sur la piste de danse. De poser mes lèvres si près de son oreille pour lui chuchoter quelques mots.

Profitons de la piste pendant qu'elle n'est pas encore trop pleine.

MONTY
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyLun 24 Fév - 5:08

Bal de Mabon
and then we were fucked
Ça aurait dû s’effondrer aussi rapidement que c’est arrivé, s’étioler pour n’être plus qu’un vague souvenir d’un désir passager. C’est ce qui aurait dû se passer. Normalement.
Parce que ce que tu ressentais depuis quelques instants se serait expliqué plus facilement si soudainement tu te trouvais attirée par le blond, le désir étant plus justifiable que ça, que ce cœur qui se serre à son départ et s’emballe en sa présence.
L’amour ne t’es pas étranger Joy, tu savais le reconnaître lorsqu’il te frappait, surtout lorsqu’il le faisait de plein fouet comme aujourd’hui. Et, à cet instant, alors que tu l’observes revenir avec des bières, tu ne peux plus douter de la nature de tes sentiments, comme s’ils étaient là, enfouis depuis toujours.

Tu l’aimes.
C’était une évidence, votre relation ayant toujours été teintée de cette affection profonde et naturelle, peut-être trop ancrée pour être celle que tu avais longtemps estimé ressentir.
Un frère.
Plus maintenant.
Maintenant il était plus, beaucoup plus, et tu ne pouvais te débarrasser de cette idée folle qui germait dans ton esprit.

Vos verres déposés, tu te laisses guider sans résistance par ses mains chaudes, frémissant au contact de son souffle sur ton épiderme, hochant simplement la tête en guise de réponse à cette invitation à danser.
Même entourée de dizaines de danseurs, tu te trouves incapable de détacher ton regard du sien, le sourire fendu jusqu’aux oreilles et le cœur battant à tes tempes comme si tous les projecteurs étaient braqués sur vous pour votre première danse ensemble. Tes doigts effleurent ses épaules avant d’affermir leur prise, prêts à se délier si le pas de danse le demandait.

Mais toi, malgré la foule dans le gymnase, tu ne voyais que Matthew. Matthew et ses grands yeux verts, ses lèvres fines étirées en ce sourire qui avait dû charmer tellement de filles avant toi. Cette seule pensée t’enflamme d’une jalousie angoissante, rapidement calmée par son regard posé sur nulle autre que toi.
Il n’y avait que vous ce soir et rien d’autre ne pouvait compter dans cette bulle que vous vous étiez créée : aucune musique ne vous imposerait un tempo, aucune personne ne pourrait vous arracher l’un à l’autre. C’était magnétique cette attraction qui liait vos corps et maintenait vos mains sur le corps de l’autre, incapables de se détacher d’elles-mêmes.

« C’était une bonne idée de venir danser. » Ton sourire creuse des fossettes, mais étonnamment tu te refuses à abaisser le regard. À chaque seconde qui s’écoule, tu te sens fondre davantage pour ce blond au sourire enjôleur que tu connais comme ta poche, et ça t’exalte plus que ça ne t’effraie. « Tu es très beau. J’espère que tu le sais. » Lentement, ton regard parcourt la salle et tu t’élèves légèrement pour lui murmurer à l’oreille. « Plusieurs semblent jalouses de me savoir dans tes bras, tu n’aurais eu aucun mal à te trouver quelqu’un ce soir. »
Sourire contrit, tu regrettes déjà un peu ces paroles qui briseront probablement votre moment. Mais tu ne peux les empêcher de se frayer un chemin jusqu’à tes lèvres qui peinent à rester à bonne distance de celles de ton compagnon. « Pourquoi moi? »
Et, même si tu ne voulais pas voir tes espoirs s’envoler, tu avais besoin de savoir s’il ressentait la même chose que toi à cet instant.
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesoupsiii
BY MITZI
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyJeu 5 Mar - 0:14

you know what they say
AElle te suis, et elle s'approche de toi, imitant tes mouvements sur la piste de dance. C'est drôle, que vous n'ayez jamais pensé à faire ça avant. Que vous ayez toujours tenu à vous séparer avant même de n'avoir jamais profité de la musique. Alors tu essayes de t'adapter d'un pas maladroit à son rythme, sa façon de bouger que tu aurais pourtant penser t'y synchroniser sans peine. Mais peut-être que si tu te laissais moins hypnotiser par le battement de ses cils, par le simple mouvement de ses lèvres à chacune de ses inspirations, arriverais-tu mieux à adapter ta danse à la sienne.

Tu es très beau. J'espère que tu le sais.

Evidemment. Je veux dire, on était censé matcher alors ça ne me laissait pas trop le choix.

Tu rigoles, mais t'as rarement été touché par un si simple compliment. C'est pas pour autant que tu oses l'admettre ni le montrer, mais au fond de ta poitrine, tu sens ton coeur battre un peu plus fort, et tu ne peux te retenir de faire rouler tes iris verdoyante à ta droite pour ne plus avoir à faire face à son regard insistant.

Comme si elle avais suivi le mouvement de tes yeux, Joy s'inquiète tout à coup de l'attention que tu lui portes, ou de celui qu'on te porte ...

Plusieurs semblent jalouses de me savoir dans tes bras, tu n’aurais eu aucun mal à te trouver quelqu’un ce soir. Pourquoi moi?

Alors que tu avais enfin adapter ton pas à celui de ta partenaire, tu t'arrêtes soudain pour ancrer tes pieds au sol, tes mains toujours posées sur ses hanches et plongeant à nouveau tes yeux dans les siens. Pourquoi, hein? Comment si cette question avait un sens.

Pourquoi, à ton avis?

Tes doigts se fraient un chemin jusqu'à ses avant-bras, invitant la jeune femme à lâcher sa prise sur tes épaules pour que tu puisse saisir ses paumes. Un long silence s'installe, pendant lequel tu essayes de trouver quelque chose, une formule qui en dirait assez sans pour autant t'exposer. Parce que tu sais à quel point ce sentiment qui te consume est déraisonnable. Pas avec elle. Ca a toujours été la règle tacite qui supervisait votre amitié.

Spoiler alert, ce n'est pas par défaut ou par simple curiosité.

MONTY
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyLun 16 Mar - 22:14

Bal de Mabon
and then we were fucked
Sa question te prend au dépourvu. Immobiles, face à face dans cette bulle où les secondes semblent s’égrener au ralenti, ton cerveau cherche à recoller les morceaux d’un puzzle plus compliqué que prévu.
Il s’agissait de Matthew.
Matthew qui n’hésitait pas à te délaisser en soirée pour aller draguer ses futurs coups d’un soir.
Matthew qui est particulièrement arrogant habituellement.
Mais ton cœur bat pour lui, et il est plus difficile de ne pas sauter à des conclusions qui encourageraient la réciprocité de tes sentiments.
Parce que jamais Matthew ne se serait donné la peine de danser avec toi s’il avait la chance de pécho d’autres filles dans la salle.
Et jamais il n’avait pris tes mains aussi délicatement dans les siennes avant aujourd’hui.

Tu voudrais tant ne pas te faire de faux espoirs, ne pas sauter à des conclusions qui relèveraient davantage du fantasme que de la réalité.
Cependant, tout pointait dans une même direction qui ne pouvait qu’accentuer ta surprise.
Matthew pouvait-il vraiment ressentir ça pour toi?
T’avais aucune certitude, mais il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir.

« Alors tu souhaitais vraiment… ça? » Pointant du menton le peu d’espace entre vous et vos doigts enlacés comme une évidence, tu attends le signe qui le trahirait et qui te permettrait de passer à l’étape suivante sans culpabiliser. « Si ce n’est pas par défaut, c’est que tu le voulais bien. »
Ton regard se fait inquisiteur, glissant lentement de ses prunelles vers ses lèvres. Tu as une légère hésitation marquée d’un long soupir. « Oh et puis tant pis. » Tu t’élèves, nouant tes bras autour de sa nuque, et scelles cet abandon de toute retenue par un tendre baiser. Ta peau s’électrise à son contact – peut-être par nervosité d’avoir outrepassé cette limite qui a régi si longtemps votre relation ou plutôt parce que les battements de ton cœur se sont drôlement accélérés depuis que vos lèvres se sont unies – et il te faut un bon moment dans ses bras pour réussir à t’en détacher, le regard plongé dans le sien malgré tes craintes bien présentes. « Je… » Oscillant entre le plancher, un point au loin, ses iris et sa bouche, tes yeux ne savent plus où porter leur attention. Si tu assumais tes actions, tu ne savais pas trop si tu voulais connaître ce qu’il pensait de tout ça. « J’espère que tu ne m’en voudras pas Matt, mais j’ai pas pu m’en empêcher. »
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesoupsiii
BY MITZI
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyMar 7 Avr - 1:28

you know what they say
Tu ne saurais dire quand l'espace qui vous séparais s'était tant rétrécit. Quand sa simple respiration était devenu une tentation si déraisonnable. Tu étais indiscutablement hypnotisé par le mouvement de ses lèvres, s'agitant d'abord sans un bruit pendant qu'elle assimilais tes mots, puis alors qu'elle articulait les siens.

Alors, tu souhaites vraiment... ça?

Ca? Oh, si elle savais tout ce que tu désirais vraiment... Ton regard glisse de sa bouche à ses iris, mais tu restes muet. D'un simple mot, tu pourrais détruire tellement de chose. Une décennie de relation. Une barrière que tu t'étais promis de ne pas franchir. Et pourtant, si tu arrivais, malgré ta peine, à retenir un oui, tu n'aurais jamais pu contenir suffisamment tes sentiments pour répondre par la négative. Pourtant, Matthew, tu le vois, non? Que ce sentiment vous enflamme autant l'un que l'autre. Et que pendant que ta canine se pose à ton insu sur tes lèvres à force de trop dévorer les siennes, elle s'impatiente.

Si ce n’est pas par défaut, c’est que tu le voulais bien.

Ce n'est pas ton genre, d'hésiter si longtemps avant de prendre ce que tu désires. Mais quelque part dans ton esprit, tu te confond à essayer de prioriser ce qui compte pour toi. Ton code moral. Ton amitié avec Joy. Tes sentiments. A un mauvais moment peut-être. Il est vrai qu'on a tendance à oublier, dans tes habitudes spontanées et assurée, que tu restes avant tout un calculateur ayant bien du mal à faire face à tes émotions. Sauf que cette fois, tu n'arrives pas à les enterrer sous le tapis, et le temps presses. Tu ne peux pas prendre le risque de dire n'importe quoi, de la blesser, ou de foncer la tête baissée. Mais ton silence se fait pesant, et n'est pas moins dangereux.

Joy, tu sais que je ne sais pas faire ça. Qu'importe à quel point, oui, je le veux.

Oui, Matthew. Et ça se voit sur ton visage hésitant, tes mains tièdes autours de ses doigts et ta respiration irrégulière. Tu ne sais pas exprimer des sentiments sincères et complets comme ceux qui t'envahissent. Tu n'a pas l'habitude de ça. De vouloir quelque chose de plus. De t'en foutre, si elle ne veut plus jamais te voir. T'es face à quelque chose de si précieux que tu en perds tes moyens. Mais la brune, elle, a probablement plus de maturité émotionnelle que tu ne peux y prétendre.

Elle n'hésite pas, quand elle se défait d'un grand coup de ton étreinte, quand elle se glisse contre toi, quand elle annonce son abandon de toute forme de retenu en t'enlaçant, avant de faire ce que tu ne pouvais qu'imaginer depuis le début de la soirée.

Le baiser te surprend, tu dois l'admettre, mais ce n'est pas ce qui te saisis à cet instant. Tu ne peux pas ignorer l'intensité de cet échange, de ces lèvres contre les tiennes, de la façon dont ton coeur s'accélère, alors que c'est une sensation de soulagement qui t'emplit. Comme si une partie de toi doutait toujours. Ou peut-être est-ce la culpabilité qui disparaît. Après tout, tout ce qui peut arriver à partir de maintenant ne sera pas vraiment de ta faute, hein? Même si tu glisse ta main droite sur ses haches pour la presser un peu plus conter toi, pendant que la gauche viens chatouiller son cou en se frayant un passage jusqu'à ses joues. Tu sens la chaleur émaner de sa peau, et tu ne peux que deviner au rythme de tes expirations rauque ponctuant la répétitions de vos baisers que tu dois en faire de même. Tu ne peux t'empêcher de te laisser porter par son pas, en oubliant presque le monde qui vous entoure dans cette bulle dans laquelle vous semblez vous êtes enfermé.

Jusqu'à ce que ses bras effleurent à nouveau tes épaules, qu'ils suivent les courbes de tes biceps pour retourner entre vous, dans cette position qui dénote du soudain malaise qui a pris possession de cette femme pourtant si confiante il n'y a encore que quelques instants.

A raison. Toi-même, tu ne sais pas vraiment comment réagir. Parce que le plaisir que tu as pris lors de cet échange est indéniable. Ton visage tout entiers transpire l'excitation, du ton ardent de tes joues, à ta bouche encore entrouverte pour réguler plus rapidement le battement pressé de ton coeur et le soulèvement hâtif de ta cage thoracique. La tête levée, tu caches maladroitement une partie de ton visage de tes doigts qui se sont infiltré sous ta monture. En partie pour dissimuler l'embarras peut-être, ou juste parce que tu ne trouves pas de meilleur endroit que le plafond pour fuir ses iris insistantes. Comment es-tu censé la regarder, à présent?

T'obstiner à lui adresser cet air amical, peut-être parfois taquin? Ou vas-tu enfin te résoudre à admettre que c'est comme une femme, une vraie, que tu devrais aborder ton amie de longue date? Difficile de continuer la mascarade après ce qu'il venait de se passer.

J’espère que tu ne m’en voudras pas Matt, mais j’ai pas pu m’en empêcher.
Ne pas t'en vouloir? Tu plaisante j'espère. Bien sûr que oui.

Tu enfonces tes deux mains dans tes poches, prenant finalement le temps de lui faire face avec un air perturbé. Sourcils légèrement froncés, tu t'approches d'elle avec ce côté moralisateur qui te sied si bien.

A quoi tu t'attendais, Joy? A ce que je te laisse m'embrasser comme tu viens de le faire? Et juste ... t'arrêter, d'un coup? Alors qu'aucun de nous ne voyais ce baiser s'arrêter. C'est assez injuste de ta part.

Au fur et à mesure que les mots coulent, tu as de plus en plus de mal à retenir le rictus qui te démange.

C'est mon dernier avertissement, princesse. La prochaine fois que tu joues avec mes sentiments comme ça, je vais devoir sévir.

Un clin d'oeil se dessine sur ton visage ayant perdu toute forme de sévérité. Tu ne peux t'empêcher de gérer l'embarras par des taquineries, hein? Et c'est toujours avec cet air enfantin que tu te baisse un peu plus près de ta cavalière, pour glisser quelques mots à ses oreilles.

Mais on devrait continuer cette conversation ailleurs. Trop de bruit pur parler normalement, et surtout je voudrais pas que l'école doctorale se fasse recaler des soirées du campus pour un comportement déplacé devant les gamins du lycée.

Pas que t'ai l'intention d'être plus déplacé que ça en publique, mais tu as bien vu à quel point Joy savait se montrer provocante, et maintenant que tu avais craquer une fois, tu n'étais pas bien sûr de pouvoir te montrer aussi résistant que tu ne l'avais été jusqu'alors.

Tu saisis néanmoins son poignet pour traîner ta camarade en dehors de la piste de danse  sous quelques regards appuyés. Ca doit probablement s'imaginer que vous partez plus loin qu'au niveau du bar, mais c'est pourtant là que tu mènes la brunette pour votre petit tête-à-tête qui s'entamme par un raclement de gorge mai à l'aise.

Si... on fait ça, je veux être... clair sur mes intentions.

Tu hésites, Matthew, entre la jouer honnête et laisser ton insécurité se manifester pour de bon, ou prétendre savoir ce que tu fais dans ce genre de situation. Le résultat ressemble à un hybride un peu raté des deux, où tu tente un contact visuel prolongé anxieux, en jouant maladroitement avec tes boutons de manchettes.

Je veux pas que tu crois que je te prend pas au sérieux, ok? Je... Je veux pas que ça soit juste, tu sais? Comme on sait si bien le faire tous les deux? Et qu'on fasse comme s'il ne s'était rien passé demain matin. Si ça arrive, alors ... Urrghh

Tu te mord les lèvres de frustration. Y a pas à dire, t'as pas la pratique pour ce genre de déclaration, hein? Pas quand c'est vraiment important, tout du moins. T'as besoin de temps pour ça, mais t'as aussi peur qu'elle s'impatiente.

Ne me dis pas que t'as compris, ok? Laisse-moi te faire croire une seconde que je suis un gars romantique s'il te plait.  

Aller, une bonne inspiration, et on est parti. Si t'as réussi à passer le pas tout à l'heure, alors qu'est ce que ça peut bien faire de plus, que de mettre un mot sur tes actions?

Je veux que ça soit sérieux, par ce que j'ai des sentiments pour toi, Joy. Je sais pas pourquoi ça ne me saute aux yeux que maintenant, mais tu as toujours été la personne que j'ai de plus chère ici, et ... je pourrais pas me contenter que de l'aspect physique de la relation. Donc si tu ne ressens pas la même chose, vaut mieux qu'on s'arrête là pour ce soir.
MONTY
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyMar 7 Avr - 18:48

Bal de Mabon
and then we were fucked
T’étais prête Joy, prête à te creuser un trou six pieds sous terre pour y disparaître avec cet amour hors norme qui te consumait. Son aplomb lorsqu’il affirme t’en vouloir n’aide en rien à te rassurer sur la suite des événements – tu l’avais perdu, pour de bon, et tout ça à cause de ton cœur incapable de contrôler ses émois. Mine déconfite, tu attends le sermon, qui ne tarde pas à se faire sentir. À quoi tu t’attendais, Joy?. Tête baissée, tu encaisses la suite, ne désirant en rien lui montrer la déception qui peinture tes traits ou les larmes qui menacent de jaillir sous tes paupières.
Toi, l’enfant impulsif, face à tes responsabilités.
Votre amitié qui aurait dû freiner ton élan amoureux.

Mais ses quelques secondes de silence te font te redresser, tout comme la suite de ses reproches.
Le sang afflue à nouveau, ton cœur se permet quelques battements, reprenant enfin du service face à l’espoir qu’il tente de te communiquer. Ses mots parviennent à tes oreilles, mais tu ne peux réagir, trop occupée à assimiler petit à petit ce qu’il venait de te dire réellement et à calmer les bouffées de chaleur dans ton ventre. Les veines gonflées propulsaient à chaque battement de cœur une nouvelle dose d’extase de le savoir tourmenté des mêmes démons que toi – tu ne souhaitais à personne d’avoir à craindre d’aimer, mais si c’était pour assurer une réciprocité des sentiments tout semblait pouvoir être pardonné.

Un sourire se glisse de nouveau sur tes lèvres encore mouillées de votre baiser, s’étirant à mesure. « Princesse » voit les commissures creuser, « sentiments » les observe monter davantage dans ses joues, « sévir » laisse apparaître les perles blanches et le clin d’œil achève toute tentative de cacher ces dernières.
« J’aimerais bien te voir sévir dans ce cas-ci. » Les prunelles pétillantes de malice se posent sur lui alors que le menton se redresse, provocant comme toujours, exposant à nouveau le blond aux lèvres affamées et tentatrices. Et il semble céder à la tentation lorsqu’il se penche, mais son souffle effleure plutôt ton oreille et la peau nue de ton cou, t’arrachant au passage de délicieux frissons.

Oh Dieu qu’il savait ce qu’il faisait, à te rendre frémissante d’un désir décuplé par ton amour pour lui, prête à demander plus, encore et encore.
Mais ce n’était ni l’endroit ni le moment, il avait raison. Tu glousses lorsqu’il mentionne un comportement déplacé face aux lycéens et te contentes de le suivre, bien heureuse au moins que l’un de vous deux ait eu la brillante idée de s’éloigner un peu.
Pas assez toutefois, puisque vous n’étiez pas encore seuls.
Surprise.

Une fois à destination, tu t’appuies sur le mur sans le perdre du regard, haussant simplement un sourcil inquiet à son raclement marqué par l’hésitation. « Tes intentions? »
Il patine, tu vois bien qu’il cherche à dire quelque chose sans savoir comment s’y prendre, mais sans savoir quoi répondre pour l’aider tu te contentes d’écouter, curieuse de connaître le fond de sa pensée. Si c’est important pour lui, ce l’est devenu pour toi aussi.

Ton cœur tambourine à tes tempes, s’emballant davantage lorsqu’il laisse sous-entendre qu’il ne souhaite pas que ce soit une histoire d’un soir, d’une fois, sans valeur à vos yeux, et ton souffle se fait plus court plus les secondes passent.
Parce que t’as compris, au fond, ce qu’il tente de prononcer, d’affirmer tout haut, et t’en es saisie un moment.
T’aimerais le rassurer, protéger ses douces lèvres qu’il maltraite de ses dents, mais à peine la bouche ouverte, prête à mettre un terme à sa souffrance, qu’il te coupe, comme s’il avait prévu le coup – il te connaissait trop bien.

Regard adouci, légèrement embué par sa déclaration qui te réchauffe le cœur, tu t’approches, sans mots, incapable de briser le moment de tension qui a suivi ses paroles.
Sans aucune hésitation, tu agrippes délicatement sa chemise et l’attire vers toi, dos appuyé au mur, te soulevant juste assez pour unir à nouveau vos lèvres langoureusement. Tes doigts glissent sur le tissu, suivant les boutons jusqu’à son cou, sa mâchoire, ses joues, appuyant à peine, juste assez pour le maintenir contre toi, près de toi, dans cette étreinte où vos souffles se mêlent, se coupent par vos lèvres qui se dévorent, s’explorent, se communiquent cet amour autrefois interdit qui vous consume.

À bout de souffle – et légèrement consciente qu’il souhaitait ne pas créer d’émoi devant les élèves, ce qui est un peu raté pour le coup – tu romps finalement le contact de vos lèvres, sans pour autant le repousser. « Je pourrais pas m’en contenter aussi. » Toujours haletante, à quelques centimètres de son visage, tu poursuis à voix basse. « Parce que je t’aime Matthew » un peu comme lui tu t’en rendais compte après des années, mais il n’en demeurait pas moins que tes sentiments étaient réels « et j’ai pas envie de n’être qu’une autre de tes conquêtes non plus. J’ai envie que nous deux ce soit sérieux. »

Espiègle, tu te hisses à nouveau, cette fois pour effleurer sa joue et t’approcher de son oreille. « Alors, maintenant qu’on sait tous les deux qu’on souhaite la même chose, pourquoi ne pas couper court à la soirée et rentrer à l’appartement? »
Clairement, il ne vous en fallait pas davantage pour quitter rapidement, pressés de poursuivre là où vous étiez rendus. Pressés surtout de consommer cet amour nouvellement déclaré.
La route du retour se fait sans encombre, ta main glissant parfois de son bras à sa main pour enlacer vos doigts, légère et pourtant très terre à terre. Heureusement pour vous, le chemin était court, et vous n’aviez pas de comité d’accueil pour surprendre.

Sans prendre la peine de retirer vos chaussures, tu l’attires à ta suite, vers ta chambre au fond du couloir. Il connaissait déjà la route, mais tu avais ce besoin de savoir qu’il était là, derrière toi, et qu’il ne reculerait pas une fois à destination.
Malgré l’impatience, tu le fais entrer délicatement, fermant la porte sans bruit. Verrouillée, elle vous laissera tout le temps dont vous aviez besoin pour apprivoiser cette nouvelle partie de votre relation.

Comme dans les films, tu t’approches, lentement, le regard plongé dans le sien. Tu te vois glisser tes doigts sur le col de sa chemise, s’affairer à défaire le nœud de la cravate et laisser tomber le morceau de tissu au sol. L’air est chargé de ce désir électrique, et même le mouvement de sa veste passée par-dessus sa tête ne peut le chasser. Attendre nourrissait la tension, mais entourée de son parfum et nourrie de cette envie qui te nouait l’estomac, tu ne pouvais plus résister bien longtemps. Tu ne voulais plus résister.
Alors tu cèdes, tout simplement.
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesoupsiii
BY MITZI
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyMer 8 Avr - 0:00

you know what they say
*Elle attend la fin de ta déclaration pour finalement relacher sa posture qui restait jusqu'à présent si stoïque. Elle ne fait qu'un pas, un seul en ta direction pour poser ses mains sur ton col pour se hisser à nouveau jusqu'à tes lèvres. Tu voulais protester, lui rappeler la raison pour laquelle tu l'avais ammener ici, mais à la seconde où tu entres en contact avec sa bouche, tu te retrouves incapable de résister. Quelle surprise...

Tu te laisse porter par sa prise, suivant poliement son mouvement tout en abaissant légèrement vers son visage pendant que l'une de tes mains se plaquait contre le mur derrière elle. Tu parles de retenue. Alors qu'elle n'avait même pas répondu. Alors que tu voulais te montrer raisonnable. Mais la brune savait définitivement comment te faire craquer, se montrant plus tendre et pourtant si charnelle dans son étreinte. Tes doigts ne tardent pas à venir se loger sur sa nuque, parcourant en zigzag le chemin qui les menaient à ses mèches du bout des ongles avant de venir caresser sa crinière langoureusement.

T'as du mal à te contenter de ses lèvres, et si elle ne te rattrapais pas à chaque reprise de souffle, maintenant ton visage entre ses mains et attrirant ta bouche entre ses dent, contre sa langue, peut-être aurais-tu déjà glisser le long de sa clavicule à l'heure qu'il est. Au diable la retenue, hein. Pour celui qui tenais tant à maintenir les stantards de bienséance...

Mais quand finalement vos visages se séparents, rosés par l'émotion qui vous consume, brûlant de cette passion que vous peinez à réffréner, tu réalises que tu as dépassé les bornes. Passant une dernières fois tes doigts dans sa crinière pour arranger ses mèches ébouriffées pendant qu'elle répond enfin à ta question, tu ne peux retenir un peu de la niaiserie qui t'envahit de transparaitre sur ton visage. Tes joues remontent incontrôlablement, portées par l'émotion qui t'envahit, et tes yeux trahissent l'apaisement d'entre de tels mots sortir de la bouche de ta cavalière. Tu ne t'es jamais senti comme ça. Serein et exalté, heureux et pourtant frisonnant à l'idée de faire la moindre erreur, de blesser la personne la plus chère à tes yeux. Et d'une certaine façon, tu paniques, ne sachant pas vraiment quoi faire de quelque chose de si précieux.

Alors, maintenant qu’on sait tous les deux qu’on souhaite la même chose, pourquoi ne pas couper court à la soirée et rentrer à l’appartement?
Quoi? Tu ne veux pas célébrer les courges plus longtemps? Choqué et déçu.

Réponds-tu avec un levé de sourcil trahissant ton cynisme, sans pour autant défaire de ton visage ce sourire radieux. Tu saisis pourtant tendrement la main de la brune dans la foulée, et te dirige d'un pas détendu vers la sortie. La fête n'aura pas duré bien longtemps, mais tu n'en regrette pas la moindre seconde.

Mais je suis prêt à faire le sacrifice si c'est ce que tu souhaites. Disons que c'est ta soirée pour cette fois.

Avat de passer la porte du gymnase, tu te défais de ta veste pour la poser sur ses épaules. Tu te souviens vaguement de son mouvement inhabituellement tactile à l'aller qui dénottais d'une certaine fraicheur, et bien que la savoir contre toi soit loin de te déplaire, tu préférais la savoir au chaud sur le court chemin qui vous séparais de l'appartement.

Une fois arrivé, tu fut rassuré d'y découvrir une pénombre ambiante qui confirmais le départ de vos collocataires. Après tout, ce n'était pas surprenant de savoir Madeline et les Petrichor à la fête, et ils y seraient probablement tous les trois pendant encore un bon moment. Joy se fait visiblement la même idée, alors qu'elle te traine avec elle jusqu'à sa chambre à pas de velour.

Il y a quelque chose quelque peu envoutant, dans ce silence à peine rompu pas le claquement discret de vos chaussure quand vous avancez, insertains, dans l'obscurité de votre appartement. Dans la façon que vous avez de fermer la porte derrière vous, et de vous hâter d'en verrouiller l'entrée.

Et quand elle se débarasse de ta cravate, alors que tes doigts cherchent déjà la fermeture de sa robe, tu ne peux t'empêcher d'amener ton visage près du siens pour susurer quelques mots à son attention.

On ne l'a laisse pas sur la porte? J'ai entendu que ça mettait certains coloc mal à l'aise, tu sais? Ceux qui ne prennent pas la peine de le faire.

Tu profites d'être à ce niveau idéal pour déposer quelques baisers sur sa peau, mais ne compte pas pour autant laisser l'occasion de marquer la plaisanterie, avec un petit rictus sur les lèvres.

Cela dit, elle est aussi très bien à l'intérieur. J'en ferais bien quelques usage divertissants.


MONTY
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptySam 11 Avr - 21:58

Bal de Mabon
and then we were fucked
La cravate semble attirer son attention plus que nécessaire, même alors qu’elle glisse hors de tes doigts. Ta moue espiègle se teinte d’un mélange d’amusement et d’agacement propre à votre amitié jusqu’alors jamais tachée par ce genre de proximité. « Tu veux bien… Ne pas trop penser à eux? » Tu murmures d’un air entendu, entre deux respirations ponctuées par ses baisers sur ta peau chaude, et un gloussement accueille sa proposition plus qu’alléchante. Tu ne sais pourquoi, tu ne doutais pas qu’il trouverait des nouveaux usages à ce bout de tissu qu’il portait quotidiennement. « Je pense qu’on pourra trouver comment la rendre plus utile à l’intérieur oui… » Un sourire aux lèvres, tu l’attires vers le lit, avec l’idée nette de lui faire passer la meilleure des nuits.

***

Le corps encore détendu du plaisir reçu durant les dernières heures, tu reprends graduellement conscience tard au matin, te séparant doucement des bras rassurants de Morphée à tâtons. Une étape à la fois, peu pressée de quitter le confort de ton lit et l’état d’extase qui saisit chacun de tes membres.
Nue sous les draps, t’as conscience d’un bras autour de ta taille – clairement celui de ta conquête de la veille – et d’un souffle chaud contre ta nuque. « Hmm… » Grande inspiration, dans laquelle des effluves du parfum de ton partenaire réussissent à se glisser, bref rappel de la nuit folle que vous aviez partagée la veille. « C’était vraiment génial, on devrait se refaire ça. »
Certaines bribes de vos ébats te reviennent et tu fronces les sourcils en réalisant que la tignasse blonde de tes rêves te rappelle étrangement quelqu’un.
Tout comme le parfum pour homme qui embaume la pièce. Ton cœur rate un battement. Merde.
Hésitant soudainement, tu affrontes tout de même la réalité en te tournant lentement vers ton compagnon. Figeant en apercevant Matthew, tout aussi peu habillé que toi. « MATT? »
Livide, tu n’oses plus rien ajouter, toute trace de bonheur liée à la veille ayant complètement quitté ton organisme d’un coup. Faut dire que savoir que t’as couché avec la personne se rapprochant le plus d’un frère pour toi n’avait rien de réjouissant, au contraire. Surtout en sachant que tu avais pris du plaisir dans ses bras.
Tu te détaches de son corps sans plus de cérémonie et referme les draps blancs sur ta peau, couvrant tes formes avec peine tout en te demandant comment vous aviez pu en arriver là. Tu te rappelles vaguement avoir avoué l’aimer et avoir reçu des aveux semblables de sa part, avoir été torturée par un désir qui ne t’avait jamais consumée jusqu’alors, pas pour lui, et si chaque image était accompagnée d’une émotion poignante, tu ne pouvais concevoir que ces dernières t’appartenaient. Pas pour Matthew.

Mal à l’aise, tu grimaces et plonge la tête dans la couverture, murmurant juste assez fort pour que ce soit audible au travers de la couverture. « Urgh. Alors euh je sais pas pourquoi ça est arrivé, mais ça ne doit plus se reproduire. »
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesoupsiii
BY MITZI
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyDim 12 Avr - 0:28

you know what they say
La lumière tape plus fort que d'habitude sur tes paupières endormies ce matin, et te sortent doucement de ta brume de sommeil. Et alors que tu t'échappe lentement du royaume de Morphée, tu reprends vaguement conscience de ton environnement. Les mèches sur ton torse dénudé, la sensation d'une peau contre la tienne, tu comprends un peu mieux pourquoi tu traîne encore au lot à une telle heure. Tu te remémore tendrement la soirée, au contact du mélange familier d'odeur qui plane sur vos draps. Avoir été à la fête de la courge, le claquement de talons contre le parquet du salon, le frisson que te provoquent les gémissements de celle qui t'a accompagnée jusqu'à chez toi. Ca aurait pu être une bonne matinée. Une ou t'aurais pu continuer de frotter tes jambes contre celles qui étaient déjà mêlées aux tiennes. Sauf que le souvenir de trop refait surface.

Une décharge d'effroi te parcours. Réveil immédiat. Un tas d'informations que tu n'avais pas pris la peine d'analyser atteignent alors un niveau de conscience que tu n'avais pas encore atteint jusqu'à présent. Putain. Le juron se dessine sur tes lèvres sans pour autant faire vibrer tes cordes vocales. Tu te demandes si t'aurais le temps de fuir, mais l'espoir ne dure qu'une fraction de seconde. Déjà, la brune roule entre tes bras. Pas le temps de te dire qu'en bougeant avec la plus grande des prudences, tu pourrais peut-être ne pas la réveiller : elle articule déjà ses premiers mots, encore à moitié ensommeillée.

Tes lèvres se crispent en un sourire jaune, Matthew, quand tu entends ses murmures sur un coin d'oreiller de sa bouche. Foutu pour foutu, il ne te reste pas d'autres choix que le bluff.

C'est ce qu'elles disent toutes.

Ton rire n'est définitivement pas aussi confident que d'habitude, mais t'espère faire le taff. Prétendre que tu n'es pas à moitié aussi mal que ce que tu ne l'es vraiment. Parce ce que soyons honnête, t'as peut-être jamais été aussi mal à l'aise de ta vie. Au point d'en avoir des sueurs froides couler le long de ton dos, de dissimuler maladroitement le tremblement de tes mains. T'as beau essayer de forcer le contact visuel pour faire semblant, ta honte fini par te rattraper, et tu détournes le regard dès que vos iris se croisent.

MATT?
'Morning, princesse. Bien dormi?

Tu fais mine de tâtonner à la recherche de tes lunettes sur le chevet pendant qu'elle ramène la couette contre elle, saisissant n'importe quelle occasion qui puisse éviter de te confronter à elle.

Le silence pèse quelques secondes dans la pièce, pendant lesquels vous vous demandez probablement l'un comme l'autre comment vous en êtes arrivé là. Le problème, Matthew, c'est que tu le sais un peu trop bien. T'as pas l'excuse d'une quelconque brume, d'un usage excessif d'alcool. A vrai dire tu pourrais dire exactement la quantité que t'en a consommé, et une demi bière n'aurai jamais provoqué ça. Et par ça, tu ne pensais pas juste à l'accident final. Tu pensais à tout le spectre de sentiments que t'avais ressenti, ou pensé ressentir. Les mots que t'avais prononcé au comptoir. Les déclarations que vous avez échangé au gymnase.

Tu ramasse ta chemise au pied du lit, et les autres vêtements que t'y trouves pendant que Joy change son discours, d'une voix trahissant sa confusion.

C'est pas ce que tu disais un peu plutôt, tu sais?

C'est plus facile de lui mentir quand t'as pas à le faire de face. Alors tu prends ton temps pour enfiler ce que tu trouves, au fur et à mesure que tu remets la main dessus. C'est d'ailleurs en lui envoyant son soutien-gorge que tu continue ta petite comédie.

D'ailleurs, c'était un petit déj que j'étais censé avoir au lit pour te ramener, pas ...whatever that is. Alors où sont mes œufs au plat et mon jus d'orange, hein?

Elle te connaît probablement trop bien pour pas se rendre compte que t'évite son regard comme la peste, mais tu comptes sur le fait qu'elle n'en mène pas plus large que toi. Le coeur battant toujours déraisonnablement vite, tu termine de boutonner ta chemise en lui tournant le dos, les joues teintée de malaise, et te lèves enfin.

Et me fait pas le coup de dire que je t'ai trop fatiguée pour ça...

MONTY
[/quote]
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyDim 12 Avr - 4:58

Bal de Mabon
and then we were fucked
Il ne te faisait absolument plus rire.
Stoïque, affairée depuis peu à l’observer ramasser ses vêtements, tu contiens avec peine une colère qui menace d’éclater à chaque instant – haïr est plus facile qu’aimer, n’est-ce pas? Et quand il marque la contradiction dans tes propos, tu ne retiens absolument pas le « T’es con. » qui siffle entre tes dents.
Tu ne comprenais pas comment il pouvait encore agir avec nonchalance après votre nuit partagée – une erreur – et vos déclarations mutuelles de la veille qui te semblent plutôt incongrues au vu du dégoût qui pulse dans tes veines à chaque seconde que tu te rappelles avoir passée avec lui au lit.

D’un mouvement sec, tu interceptes le soutien-gorge lancé et le dévisage, sourcil relevé. Son discours était inquiétant, dénigrant et, surtout, trop provoquant pour être réellement sincère. Dans tous les cas, si Matthew réussissait à pécho des filles avec cette technique, tu doutais de la santé mentale de ces dernières.
Et c’est là que tu te rappelles que tu fais partie du lot désormais.
Stupide fête de la courge.

« C’est ta cuisine aussi, va te les faire toi-même. » Roulement des yeux alors que tu fulmines, offusquée qu’il insinue que tu devrais te lever pour lui faire toi-même le petit-dej après ça. Sans ce réveil surprise, tu t’y serais donné à cœur joie, mais maintenant qu’une limite avait été franchie tu ne pouvais en dire autant. « À moins que tu sois trop fatigué après cette longue nuit pour te rendre au four? »
Répondre à la provocation par la provocation était ton art Joy.

Mais au fond, même si les prises de bec te semblaient plus faciles que d’affronter les événements, tu devais forcément arriver à la conclusion qu’il était plus sain pour vous deux de parler franchement de vos ébats malgré le malaise évident.
Ce n’était pas Matthew cet homme sous tes yeux, tu le connaissais depuis trop longtemps pour ne pas voir ses multiples tentatives de fuite.

Tu exhales un soupir contrarié et te laisse retomber dans les draps, contrariée. « Faudrait en parler. Avant que nos amis s’en mêlent ou nous posent trop de questions. » Nouvelle grimace pour tordre tes traits. « J’ai pas plus envie que toi de me rappeler… ça, mais j’ai encore moins envie que ça se sache. »
Tu te redresses légèrement sur tes coudes et l’observe longuement avant de conclure sèchement. « À moins que tu veuilles déblatérer encore des conneries machos, si c’est le cas alors je te demanderais de quitter ma chambre et de pas te faire voir en sortant. »
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesoupsiii
BY MITZI
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyDim 12 Avr - 14:05

you know what they say
Ta langue claque impatiemment sur ton palais quand elle te répond. En parler. Tu souffle, mi-amusé par ce que tu considère comme une si grosse connerie, mi agacé d'être obligé d'en arriver là. Terminant de rentrer les extrémité de ta chemise dans ton pantalon, tu te retourne finalement, entamant ce face-à-face qu'elle semblait tant demander avec un regard de glace.

Oui, au final, t'en était arrivé là. Couper toute émotion. Les effacer complètement de ton circuit d'analyse. Ca ne pouvait être que la meilleure méthode, pour mettre fin à une situation de crise. Ca l'avait toujours été. N'est-ce pas?

Ecoute, Joy. Ce qui est fait est fait, il n'y a rien à dire de plus.

A quoi bon recaser le passé, hein? T'aimes pas traîner ton ego dans la boue en admettant tes erreurs, c'est un fait connu, et tu n'as jamais vraiment trouver que le parfum de la honte t'allait au teint. Alors t'ignores, Matthew, comme si ça allait aider à réparer les pots cassés.Et pendant que tu referme les boutons des manches de ta chemise uns à uns, tu continue à justifier ton comportement.

Je ne pensais pas besoin avoir besoin de te faire un dessin sur le fait que c'était pas une bonne idée. Mais s'il faut te l'écrire noir sur blanc, tiens, voilà : c'était une erreur.

Tes iris se détachent finalement des siennes, explorant le décor à la recherche de ta cravate et de ta ceinture, qui ne semble pas t'apparaître au premier abord. Alors tu fais lentement le tours du lit, rejoignant le côté de la brune d'un pas nonchalant. T'as beau te forcer à ignorer tout ça, pourtant, tu sens son regard te transpercer de part en part. Et ça fait monter la culpabilité en toi.

Et ça, tu sais pas gérer. D'habitude, c'est plus simple que ça. C'est claire dès le début, et si ta partenaire ne sait pas lire les indices, alors tant pis pour elle. Tu te fou de la blesser. C'est qu'une inconnue dans la masse, un visage que t'auras oublié d'ici quelques heures. Et là, c'est pas si simple. Alors sous le coup de la panique, tu t'enfonces.

Maintenant, ne viens pas me faire la morale, ok? N'essaie pas de me dire que je n'assume pas ce qu'il s'est passé, ou qu'importe ce qu'il se passe dans ta petite tête, quand t'es la première à faire mine qu'on a pas prit notre pied hier.

Et tu te penche dans sa direction, principalement pour remuer les draps à la recherche d'un des éléments manquant de ton costume, mais peut-être, aussi, pour intimider un peu la jeune femme. Ton nez s'arrête à une dizaine de centimètres du siens, sans pour autant poser ton regard sur elle.

Maintenant, si tu veux faire semblant de plus bien te rappeler de la soirée, fait donc. Mais toi comme moi savons très bien qu'on était pas assez bourré pour ça, et que ce qu'on a dit n'avait rien à voir avec ce qui se serait dit si c'était le cas.

T'interrompt ton explication par un maigre sourire, quand tu mets enfin la main sur le morceau de tissus manquant. En tenant chaque extrémité d'une main, tu te redresse avec un peu plus de confiance avant de faire passer l'accessoire dans ton col.

Donc si tu veux bien, je propose qu'on fasse juste comme s'il ne c'était rien passé, et qu'on sorte de là discrètement avant de se faire choper par les coloc. Parce que s'ils sont au courant, ça sera beaucoup plus compliqué de revenir à ce qu'on est censé être. Alors si tu veux bien...

Tu fais demi-tours sans plus de préoccupation, récupérant sur le chemin vers la porte ta veste et ta ceinture, pour poser ton oreille contre la porte de la chambre, à travers il te semblait distinguer le bruit d'eau venir de la salle de bain.

... Aide-moi plutôt à trouver une stratégie pour pas qu'on se fasse choper.

MONTY
Joy McCullen
Joy McCullen
Messages : 25
Espèce / Talent / Familier : Hooman
Âge / Job : 24 ans / barmaid au Vortex
Disponibilité RP : Dispo pour max 3 rps
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyMer 15 Avr - 3:11

Bal de Mabon
and then we were fucked
Tu te sens rejetée.
Sèchement. Brutalement.
Et, venant de Matthew, c’est probablement la chose la plus douloureuse et la plus improbable qu’il pouvait t’infliger. Après toutes ces années, il avait suffi d’un moment incompréhensible, une erreur, une limite franchie dans votre amitié pour créer un froid immense entre vous.
Car même si tu reconnais qu’il s’agissait d’une erreur, même si tu es mal à l’aise de savoir que tu as pris du plaisir dans ses bras, tu ne peux accepter sa réaction à la situation. Tu ne le traiterais jamais d’une façon aussi dénigrante et détachée pour si peu, alors que, clairement, lui n’avait pas eu ce mal.

Choquée de le voir plus préoccupé par des bouts de tissu que par tes sentiments – le contraire de ses habitudes avec toi – tu ne peux que le suivre du regard, bouche entrouverte, retenant avec peine les larmes qui menacent de jaillir au coin de tes paupières.
Tu n’en croyais pas tes yeux.
Blessée, tu te recroquevilles davantage sous la couette, serrant contre toi le drap duveteux sous la menace de te la voir arrachée,
Le cœur qui battait la chamade pour lui la veille se serre douloureusement, tordu par une peur de ce qu’il pourrait te faire s’il était en colère et par cette tristesse d’avoir perdu celui qui comptait tant pour toi. Ton pilier.

Ça fait mal.
« T’es vraiment qu’un con. »
C’est tout ce que tu peux aligner sans perdre le contrôle et pleurer, mais c’est amplement suffisant pour lui faire part de ton ressentiment.
Néanmoins, il te faut rapidement reprendre tes moyens pour le chasser de la pièce. Pour de bon.

Alors tu ravales ta peine et te redresses, confiante uniquement en apparence, déterminée à faire comme il disait. Faire comme si rien s’était passé. Ne pas se faire attraper.
« Si tu veux que je t’aide, tourne-toi je dois m’habiller. » Légère pause. « Et me dis pas que c’est rien que t’as pas déjà vu, j’m’en contrefiche on fait comme si ça s’était jamais passé alors tu fais ce que je dis. »
T’attends pas qu’il s’exécute pour te dévoiler et enfiler rapidement la robe de chambre qui traînait sur la chaise de ton bureau, replaçant au passage tes cheveux pour être présentable un minimum.
T’avais jamais été très pudique, mais là, quelque chose de plus fort te poussait à couvrir un maximum de parcelle de peau, comme pour masquer chaque centimètre de la honte qui t’habitait.

« Je sors en premier vérifier si la voie est libre. C’est ma chambre après tout, c’est normal. » Tu cogites en même temps d’élaborer ton plan, un regard dur fixé sur Matthew.
Et à force de fixer, il glisse sur LA cravate.
Surtout, ne pas penser à ce qu’il t’avait fait avec ce simple apparat.
Ce qui s’avère plus difficile que prévu.

Un problème demeure toutefois. Sortir, c’est pas un soucis, mais le faire sortir lui de manière discrète, c’est plus ardu.
Sauf si…
Ironiquement, la cravate pourrait se révéler utile.
D’un mouvement sec, et sans davantage d’explication, tu t’approches de lui pour défaire le nœud de cravate – encore – et tendre sous son nez l’accessoire comme une évidence. « Je garderai la porte ouverte, question de faire moins de bruit, alors tu te caches. Si y a personne pour t’intercepter, je la lancerai dans la chambre. Pas de bruit, pas de témoin. Pas de question. »

Encore une fois, tu te fais expéditive Joy, t’attends même pas qu’il se soit caché un minimum pour ouvrir en grand et te glisser dans le couloir, à la recherche d’une potentielle menace pour votre secret.
Heureusement, Madeline allait prendre une éternité dans la douche, et les Petrichor après observation approfondie, ne semblaient même pas au domicile. Pour une fois, t’es heureuse de voir tout le monde occupé ailleurs.

D’un coup d’œil furtif, tu valides une dernière fois si le chemin vers la chambre du blond était sécuritaire et, convaincue de pouvoir te débarrasser de lui sans vous faire prendre, tu lui lances la cravate sans plus de cérémonie, convaincue qu’elle saura trouver son chemin jusqu’à lui.

Tu ne lui lances même pas un regard lorsqu’il passe devant toi, pour ne pas affronter le jugement de ses prunelles mais surtout pour ne pas exposer la douleur et la honte qui miroitaient au fond des tiennes.
+ tag@Matthew J. Adler
+ notesJ'AI PERDU 3 FOIS INTERNET MAIS LÀ C'EST BON
BY MITZI
Matthew J. Adler
Matthew J. Adler
Messages : 35
Âge / Job : 25 ans / étudiant en physique fondamentale & assistant professeur
Disponibilité RP : YAS
Hoomans
Hoomans


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) EmptyJeu 16 Avr - 20:23

you know what they say
Ses mots raisonnent toujours dans un coin de ta tête. "T'es con". Elle a pas vraiment tors, honnêtement, mais ça te fait quand même mal de l'entendre de sa bouche. Pourtant, tu vois ça comme une nécessité. Un moyen de vous distancer un peu, pour que ça soit moins difficile de reprendre votre relation comme avant. Faire comme si ça n'avait été qu'une simple dispute, comme vous en aviez déjà eu par le passé. Qu'elle ne se rappelle finalement que d'une petite embrouille dont on se souvient des mots, mais plus vraiment de la cause. Alors tu te répète ton argument, Matthew, pour faire disparaître ce sourire crispé sur tes lèvres. Celui qu'on a pas l'habitude de lire sur ton visage; un rictus emplit de regret et de culpabilité.

T'as le temps de reprendre ta poker face avant qu'elle ne t'adresse à nouveau la parole.

Et me dis pas que c’est rien que t’as pas déjà vu, j’m’en contrefiche on fait comme si ça s’était jamais passé alors tu fais ce que je dis.

Tu te tourne dans la seconde, les mains en l'air pour montrer ta bonne foi, même si tu dois reconnaître avoir songé à cette réponse quand la jeune femme avait commencé à parler.

Pas besoin de me le dire deux fois, princesse.

T'attends en silence, les yeux rivés sur les irrégularités du bois de la porte de la chambre de ta colloc. La gêne monte un peu, pendant cet instant de silence seulement interrompu par le murmure du tissus glissant sur la peau nue de la jeune femme. Quelques images de la veille de reviennent en tête, et tu te hâte de les balayer de ton esprit avec un pincement de de lèvres.

Tu ne te retournes pas avant qu'elle annonce le début de son plan, mais t'as du mal à supporter son regard ininterrompu. T'as l'impression que ses iris brûlent ta peau à chaque seconde où elles s'attardent sur toi, et il te devient de plus en plus difficile de maintenir cet air placide quand elle s'approche, posant ses doigts sur ton torse pour te défaire à nouveau de ta cravate à peine retrouvée. Tes prunelles glissent vers le plafond alors que tu te rappelle du rythme de sa respiration contre ta clavicule de la nuit dernière.

Alors tu la laisse partir avec le bout de tissus sans rien dire, te contentant de faire un pas de côté quand elle ouvre la porte à grand fracas, restant prudemment adossé au mur jusqu'à voir le morceau de tissu réapparaître au sol. Tu fait la grande gueule, Matthew, mais de vous deux, tu es peut-être le plus préoccupé par ce qu'il s'est passé. Au point de ne même pas poser ton regard sur son visage quand tu sors en catimini de sa chambre, mâchoire serrées et les ongles enfoncés dans la paume de ta main. Tu déguerpis rapidement, avant de remettre en scène ton entrée. Une qui ressemble de très près aux habituelle, à la simple différence que tu ne salut pas la brune, et ne lui adresse pas ce sourire habituel. Ou tu vas taper à la porte de la salle de bain pour dire à Madeline de se magner, plutôt qu'à celle de ton amie pour s'assurer qu'elle va bien. Parce qu'au fond tu sais déjà, hein, Matthew? Que ce n'est pas le as.

MONTY
Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: you know what they say (fini)   you know what they say (fini) Empty

 
you know what they say (fini)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hocus Pocus :: Zone Spéciale :: Zone Events :: Bal de Mabon-
Sauter vers: