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 acte un, scène une. »

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Amara C. Avalon
Amara C. Avalon
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Espèce / Talent / Familier : Sorcière & Géokinésie & Un crapaud mâle, Cillian.
Âge / Job : Vingt-sept ans & Caporal.
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MessageSujet: acte un, scène une. »   acte un, scène une. » EmptyVen 30 Aoû - 15:21

Amara & Ariel
 


Amara était arrivée en ville depuis déjà trois jours. Elle n'avait prévenu personne de son arrivée, répondant qu'elle n'en savait encore rien lorsqu'on lui demandait. Elle avait fait le trajet d'une traite et s'était directement dirigée vers la maison de son père. Sa maison, désormais. Le cottage familial étant déjà meublé, tous ses cartons s'entassaient non sans mal dans sa voiture. Elle s'accorda la soirée pour reprendre ses marques dans cette propriété qui avait marqué son enfance. Tout lui était familier, du vieux fauteuil rembourré, aux rideaux de velours, en passant par l'odeur si caractéristique des chaumières de campagne. Cependant, après une absence de dix ans, la poussière s'était bien installée. Ainsi, le jour suivant, elle entreprit un grand ménage et déballa ses cartons. Lorsque cela fût fait, elle alla boire un verre sous le saule au fond du jardin. Tout était si calme, si affreusement paisible, loin de l'agitation des grandes villes. Vers minuit, elle alla se coucher dans un silence assourdissant. Si la demeure des Avalon lui était agréable, Revelstoke et tout ce qu'elle impliquait, lui pesait lourd sur les épaules et sur le cœur.

Le lendemain matin, elle se réveilla tôt et s'attarda sous l'eau chaude de la douche. Elle enfila un simple jeans, un chemisier et une veste en cuir. Elle réveilla d'un long sommeil la moto en parfait état de son père. Elle parcourut la ville songeuse, partagée entre l'impression que rien n'avait changé et le sentiment que tout était différent. Elle pouvait déjà sentir les regards inquisiteurs sur elle, alors que les rues étaient encore vides à cette heure là. Elle traversa les différents quartiers, fit un détour rapide du côté de l'hôtel, hésitant à aller prendre un café et décidant finalement qu'elle n'était pas d'humeur à croiser quelqu'un. Il était presque huit heures lorsqu'elle arriva sur la place principale. Elle éteignit le moteur, enleva son casque et contempla son nouveau lieu de travail. C'était comme revenir au point de départ, mais en pire. Les agents situés à l'entrée la dévisagèrent, intrigués. Elle passa la porte du bâtiment sans leur accorder un regard.

Elle avait beau être à Revelstoke, à cet instant précis elle était quand même dans son environnement. Tous les commissariats se ressemblent d'une certaine manière. Les téléphones qui n'ont de cesse de sonner, les dossiers qui s’amoncellent sur les bureaux, l'odeur de la caféine dans l'air, les affiches et photos épinglées sur les tableaux, l'agent d’accueil qui semble s'ennuyer à mourir... Ça, c'était son univers. Rassérénée, elle se planta devant le gendarme de service et lui présenta son ordre de transfert ainsi que son insigne.

« Je suis attendue dans le bureau du Sergent », énonça t-elle simplement. Puis devant l'air ahuri de la jeune recrue, elle insista. « Maintenant, en fait. »

Sortant de sa torpeur, il la salua maladroitement et lui indiqua où elle devait se rendre. Elle le remercia d'un signe de tête et traversa la salle principale, sous les regards curieux et scrutateurs de ses futurs collègues. Elle esquissa un sourire en coin : qu'ils ne se fassent pas de soucis, elle allait très vite marquer son territoire. Mais avant cela, elle devait s'entretenir avec son nouveau supérieur. Mutation ou pas, elle comptait bien faire le même job que d'habitude. Hors de question de s'occuper d'affaires de mœurs ou de la petite délinquance, sa spécialité était bien plus sanglante et passionnante. Elle s'arrêta devant une porte annonçant 'Sergent d'état-major Cooper', frappa et en franchit le seuil tout aussitôt.

Des années plus tard, elle y repensera, à ce moment, à ce premier contact, à ce premier jour.
Des années plus tard, n'ayant rien perdu de son assurance mais désormais plus sage, elle aura un sourire indulgent pour son éternel mauvais caractère.  
Des années plus tard, c'est toujours avec la même hargne qu'elle dira de Revelstoke qui avait toujours fallu que cette foutue ville bouleverse sa vie.
Des années plus tard, elle expliquera qu'ici, quand il manque des membres à un corps, c'est qu'il y a de grande chance pour qu'ils aient été déchiquetés et que c'est rarement un gros chien ou un ours qui est en cause.
Des années plus tard, elle en rira des hasards de la vie et de la magie insoupçonnée des rencontres.

« Bonjour. Je suis le Caporal Amara Avalon, je commence aujourd'hui. »

Mais bien des années plus tard.
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Dernière édition par Amara C. Avalon le Mar 17 Sep - 16:10, édité 2 fois
P. Ariel Cooper
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MessageSujet: Re: acte un, scène une. »   acte un, scène une. » EmptySam 31 Aoû - 0:03

acte un, scène une ★ levé de rideau.


J’y vais ! A CE SOIR MA CHÉRIE !

Et tu claques la porte avant que Valentyne ne rétorque un truc du genre : « Mais t’es pas obligé de hurler ça la porte grande ouverte ??! » Elle a bien raison, mais tu t’en moques, t’as ce petit sourire en coin et l’éclat brillant dans le regard.
Tu montes dans ta vieille Dodge et après avoir laissé tourner le moteur un instant, tu te mets en route, direction le bureau.
Comme le plus souvent, le sourire aux lèvres, quelques empoignées de mains et une ou deux mauvaises blagues lancées avant d’atteindre ton bureau.
Un soupire t’échappe quand la porte se referme dans ton dos. Tu retires ta veste en cuir et la pose sur le dossier de ton siège, avant de t’écrouler dessus. Pendant un instant, ton regard jauge le bureau et le plafond, ainsi que les murs. La décoration est assez banale : tes diplômes américains et leur équivalence canadienne, une photo de ta fille dans un coin et deux ou trois babioles… elle serait presque minime à vrai dire, mais ça te suffit à te sentir dans ton bureau.
D’un geste un peu las, tu ouvres le petit tiroir sur ta droite et tu en sort une sucette, retirant le plastique préalablement, tu la fourres dans ta bouche et tu te penches sur la pile de dossiers que Reid a du poser là ce matin en arrivant. Tu t’armes de tes post it aux multiples couleurs, te voilà fin prêt à trier.
Le rose, c’est pour les affaires qui concernent les vampires et ou les loup-garous. Le bleu c’est pour ce qui attrait au Petit Peuple, sauf les esprits de l’eau, eux c’est en bleu plus foncé, parce que oui, les kelpies tuent plus de gens que les fées, c’est bien connu. Le orange pour les démons en tout genre et le mauve, pour toutes infractions magiques. Le jaune c’est pour toutes les autres merdes et enfin, le vert, c’est quand c’est juste des humains entre humains. On l’utilise pas souvent le post it vert à Revelstoke.
Ariel, tu colle les post it et les mets dans deux cartons différents, les affaires classées et les affaires qu’il reste à classer aux yeux des lois des mortels. Un vrai bordel à gérer, mais c’est là que quelqu’un toque.
Tu ne relève pas la tête de suite, mais les mots qui suivent te font lever les yeux.
Bonjour. Je suis le Caporal Amara Avalon, je commence aujourd'hui.
Il te faut une demi seconde pour capter et tu te lèves Ariel.

Bon-jour… Tu retires de ta bouche la sucette que tu jettes avec vigueur dans la petite poubelle à ta droite. Enchanté Caporal Avalon. Tu tiques un peu sur son nom de famille et tu tend la main pour la lui serrer, mais après une hésitation, tu te ravise. Vous m’excuserez, mais ma journée à bien commencée.

Tu ressens le surnaturel Ariel et cette femme est clairement une sorcière, le doute n’est pas possible avec toi et quelque chose au plus profond de toi te dis de ne pas lui serrer la main. Généralement tu n’écoute pas trop ton instinct, mais franchement là tout de suite, tu n’as pas envie de faire une crise psycho-prémonitoire où tu ne sais quoi ; c’est pas franchement le moment.
Ton regard ce fait un peu plus insistant et tu l’invites à s’asseoir.

Bon, Avalon… Tu farfouilles un instant dans tes dossiers pour retrouver le sien, le feuilletant rapidement pour réactiver ta mémoire. Vous êtes originaire de cette petite ville, je n’ai donc pas besoin de vous faire un topo ? Bien. Vous devez certainement savoir que vous avez droit à ce poste parce que le Caporal Mitchel a prit sa retraite. Votre bureau est celui à droite et vous nous excuserez, on n’a pas encore changé l’écriteau sur la porte.

Tu joues avec les papiers de son dossier et pas un instant tu ne la quitte des yeux. C’est une belle femme et tu attends de voir sa réaction, car t’es un peu cru Ariel en cet instant, mais t’as besoin de savoir qui est en face de toi.



brrr j'espère que ça t'iras amour
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Amara C. Avalon
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MessageSujet: Re: acte un, scène une. »   acte un, scène une. » EmptySam 31 Aoû - 19:17

Amara & Ariel
 


Tu détailles discrètement l'homme qui te fait face. Plus d'un mètre quatre-vingt, des épaules carrées mais une silhouette harmonieuse. Il est habillé de manière décontracté, ses yeux sont clairs et son sourire franc. Il tend sa main puis se ravise. Vos regards se croisent alors et une compréhension immédiate de la nature de l'autre s'installe. Il n'est pas qu'un simple humain, son aura est celle d'une créature. Il tique à l'entente de ton nom et semble avoir ressenti ton énergie magique. Crainte du contact, sensibilité exacerbée au surnaturel, perception accrue, autant de caractéristiques propres aux banshees. Cela faisait bien longtemps que tu n'en n'avais pas croisé. Il n'y a qu'à Revelstoke que le chef de la police locale pouvait être un de ces fameux messagers de la mort. Il n'y a pas de doute, tu étais bel et bien de retour dans ta ville natale.

Finalement, il t'invite à t'asseoir et brandit un dossier à ton nom. Il a une voix grave et un charisme indéniable. Tu repensas à la sucette dont il s’était débarrassé promptement lors de ton arrivée. Un fond d’espièglerie peut-être.

Tu haussas un sourcil lorsqu'il parla de la raison de l'obtention de ton poste. Il ne tarda pas à faire connaissance avec ton mordant et ta nature fougueuse.  

« Si je peux me permettre, je souhaiterais revenir sur un point. J'ai obtenu ce poste parce que j'ai fait mes preuves en tant que caporal. »

Tes yeux retombèrent sur ton dossier. Tu te doutais bien quand dans l'ensemble de ces documents, il existait une note surlignée en rouge vif, concernant l'affaire Callie Becker. Tu repris la parole :

« Je suis douée pour ce boulot et j'aime ça. Ce travail est important pour moi. »

Cela est dit sur un ton assuré, celui de la vérité. Il ne te lâche pas des yeux, attentif, analysant ta réaction. Tu fais une pause, relâchant les épaules, optant pour l’honnêteté.

« Je suis du genre impliquée. »

Tu sais pertinemment que cette phrase laisse entendre du bon comme du mauvais. Cependant, à quoi bon dissimuler ta manière d’être. Comme toujours, certains de tes collègues te trouveront froide, solitaire, analytique et tenace. Ils n'auront pas tord sur le fond. Ce sera trop pour eux et tu ne parviendras pas à t'adapter. Mais tu continueras, une enquête après l'autre, les résultats suivront et les jours passeront, comme les semaines et les mois, et le petit démon au fond de toi fera silence. Bien sur, ta vie personnelle continuera à en pâtir mais c'est un choix que tu as fait il y a longtemps déjà. Une nature aussi passionnée que la tienne n'est que danger si non maintenue dans un cadre déterminé.

« Pas de problème pour le bureau. Je n'ai que quelques affaires à y installer. »

Il te dévisage encore et tu plantes de nouveau tes yeux sombres dans les siens, beaucoup plus clairs et limpides. On sent que vous êtes différents et que jusqu'à lors, vos chemins de vie ne s’étaient jamais croisés. Drôle d'impression que te faisait cet homme là. Était ce qu'il dégageait ? L’être droit et un peu usé qu'il semblait être ? Le fait d’être de retour ? L' atmosphère si particulière de Revelstoke ? Ou juste ce moment banal mais décisif qui déciderait de la suite pour toi ? Tu l'ignorais. Une chose était pourtant certaine, tu maintenais avec beaucoup plus de difficulté, la forteresse, érigeait briques par briques pendant ces dix années, autour de toi. Il fallait que tu te concentres, que tu redeviennes le Caporal Avalon et que tu reprennes les enquêtes.

« Quelles sont les affaires en cours ? »

On ne pouvait être plus désireuse de reprendre le travail.

Comme une brèche à combler au fond de toi.
Comme un creux au cœur.
Comme un besoin vital d'ouvrir cette porte.
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Dernière édition par Amara C. Avalon le Dim 8 Sep - 22:20, édité 1 fois
P. Ariel Cooper
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MessageSujet: Re: acte un, scène une. »   acte un, scène une. » EmptyDim 8 Sep - 19:46

acte un, scène une ★ levé de rideau.


Tu as ce regard qui semble se dissoudre dans le siens et pourtant, tu l’observes entièrement. Captant les tics nerveux au fil de tes mots, analysant et décortiquant son attitude. Et à la fois, tu laisses ton instinct surnaturel faire son boulot.
Amara souhaite revenir sur un point.
Un sourire s’étire sur tes lèvres.
Elle est tenace, mais à la fois elle ne veut pas partir sur de mauvaises bases avec toi Ariel ; enfin, c’est ce que tu interprètes, car toi non plus tu n’as jamais supporté qu’on remette en doute tes capacités et ton travail… sauf que tu aurais été beaucoup plus virulent.
Son regard glisse sur le dossier.
Tu te souviens l’avoir lu en travers.
Avalon relève la tête et ajoute qu’elle aime ce boulot. Qu’elle est douée pour ce boulot et qu’il est important pour elle. Et d’un simple mouvement, tu refermes son dossier.
La jeune femme est du genre impliquée.
Un soupire t’échappes malgré toi Ariel.

Je sais ce que c’est, quand on devient un compteur Geiger à cadavres, on se sent impliqué.

Tu le dis avec une certaine dureté dans la voix, pourtant tu aimes ce boulot, tu es plus que doué pour ce boulot Ariel, mais tu ne peux t’empêcher de constater que tu l’étais aussi avant et que tu l’aimais plus avant aussi.
Amara revient sur le fait que l’écriteau sur la porte ce n’est pas grave, qu’elle n’a rien de bien cocasse à installer dedans et toi, tu ne peux détacher ton regard du siens. Son dossier te reviens de plus en plus en mémoire et au fond de toi, la curiosité te ronge, comme tout bon inspecteur, mais tu prends sur toi, poursuivant se duel du regard.
Elle l’achève en demandant qu’elles sont les affaires en cours et la seule chose que tu vois Ariel, c’est l’occasion de te débarrasser de cette pile de dossier qui te fait chier.
Délicatement tu te penches en avant.

Rien de bien croustillant, vous savez, c’est une petite ville tranquille… surtout si on omet de mentionner les pleines lunes, les orgies, les sabbats et tout le touintouin magique du coin. Du bout de la main, tu pousses un des deux cartons de tout à l’heure. Mais j’ai quand même du travail pour vous. Ce sont des affaires classées pour nous, mais pas aux yeux du monde et… il me faut un artifice pour que personne ne se doute qu’une partie de la population a des penchants un peu bestiaux. Ton sourire ce fait plus mauvais. Vous devriez rapidement comprendre le code couleur.

Tu parlais des post it, bien sûr.
Peut-être que là tout de suite il n’y avait pas un cadavre en plusieurs pièces, mais la pleine lune sera bientôt là et Mabon aussi, puis l’hiver et les wendigo. Tu détestes le froid, t’es un frileux Ariel, mais tu n’as jamais autant détesté l’hiver que depuis que tu vis ici.
Tu te ré-installe bien dans ton siège et tu jettes un coup d’œil à la sucette que tu as jeté à la poubelle. Dommage. Et ton regard se lèves à nouveau vers Amara et tu fronces les sourcils un instant.

Il faudra qu’on vous équipe, parce qu’ici les criminels ne craignent pas vraiment le plomb et le cuivre et… en fait, suivez-moi, on va faire ça maintenant.

D’un coup, tu te lèves et d’un mouvement de la main tu l’invites à te suivre jusqu’à l’armurerie. Il va lui falloir des balles en bois, en fer, en argent et souvent infusés de plantes. Bien sûr, tout les flics ne connaissent pas la subtilité de toutes les balles du commissariat, elles sont toutes très bien déguisées, mais tous les agents sont équipés pour faire face à n’importes qu’elle menace.
La porte de l’armurerie se referme sur vous.
Tu avances Ariel et attrape une des armes de services, ainsi que plusieurs chargeurs de balles et tu te tournes vers Amara.

Vous aurez besoin de ça, ainsi que du sel et du sorbier. Tu marques une pause. Avalon, je n’ai pas besoin de votre dossier pour savoir si vous êtes un bon flic ou pas, ni que vous me le racontiez, j’ai besoin de le voir, alors… soyez une bonne caporale et on s’entendra.

Sur ces mots, tu lui tends son arme et les balles.



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MessageSujet: Re: acte un, scène une. »   acte un, scène une. » EmptyDim 8 Sep - 22:42

Amara & Ariel
 


Tu as vu beaucoup d'êtres humains défilés, vivants comme morts au passage. De tous types, de toutes origines et de toutes espèces. Que ce soit dans ta vie personnelle ou professionnelle, qu'ils aient fait un passage éclair dans ta vie ou un sacré bout de chemin à tes côtés, et bien qu'il te soit arrivé d'être touchée, aucun n'a réellement su te conquérir. Il n'est pas ici question d'histoires sentimentales, c'est plutôt qu'aucun être humain, même dans tes affaires les plus bouleversantes, a su te faire croire en sa valeur, à l'importance qu'il y a d'exister et de faire partie d'un tout. Tu restes septique, persuadée que l'absolu, en terme de relations humaines, c'est tout bonnement impossible.
D'ailleurs, tu n'as jamais été une grande fan de l'humanité en général. Cette-dernière t'es toujours apparue vaine, prédisposée aux erreurs et à l'oubli. Pourtant, c'est la psyché humaine que tu maîtrises le mieux. Tu fais partie de ceux qui se comportent comme de lointains observateurs, agissant et réfléchissant loin de la cohue, mais pourtant si conscients de cette nature profonde qui les rebute. Tu as choisi une profession où tu côtoies le terrible, les côtés sombres et peu reluisants, le vice dans toutes ses formes. Ça a quelque chose de réconfortant le mal, on s'y attend toujours, on sait qu'il existe, on apprend à faire avec. Le bien, la lumière, c'est plus gênant. C'est plus rare, beaucoup moins constant, trop chargé d'émotions pour être analysé froidement. Le bien, ça prend à revers. Ça demande à ce que tu sois prête à recevoir et à donner. Ça créé des remous, ça fait chanceler et tu n'aimes pas être prise de court. Le mal, c'est courant, quotidien, parfois infime, souvent disproportionné, mais c'est inscrit. C'est comme une vieille habitude, c'est rassurant. Tu aimes tout simplement ce que tu comprends. C'est ainsi que tourne le monde dans ta tête Amara et il serait temps de remettre tout cela à l'endroit. Dis, tu le sens, le vent du changement ?

&&&

Cet homme a quelque chose qui te désarçonne. Peut-être est ce mélange entre gravité et malice ? Cette impression de blessure profonde qui se mêle à son étrange vitalité ? Tu ne sais pas très bien, tu n'es pas habituée aux demi-mesures. On ne lit pas en lui facilement. Ce n'est pas son aura de banshee qui rend ton analyse aussi compliquée, c'est plutôt l'impression que tu en as, les choses qu'il te fait ressentir. Sa présence ne t'es pas désagréable, chose rare, notamment lorsqu'il s'agit d'un de tes supérieurs, mais il te met mal-à-l'aise et c'est bien suffisant pour que toi, tu te sentes troublée. Cette sensibilité accrue qui te fait horreur est visiblement de sortie. Foutue ville, foutue ambiance, foutue vie, foutu changement ! Il est plus que nécessaire de te remettre au travail. Cette première impression a quelque chose de beaucoup trop intense pour toi.

Cooper semble réceptif à tes propos. Il est même compréhensif et tu trouves que son expression de 'compteur Geiger à cadavres' est bien trouvée. Il poursuit sur les affaires en cours et il a décidément le sens de la formule. Tu as un sourire en coin quand il évoque les affaires surnaturelles et son classement par couleur. Tu t'apprêtais à jeter un coup d’œil sur un des dossiers pour jauger tout cela lorsqu'il aborda le sujet de l'équipement. Tu compris aisément où il voulait en venir ; tu étais bel et bien de retour à Revelstoke.

Tu le suivis docilement lorsqu'il te conduisit à l'armurerie. Tu l'écoutas attentivement mais quand il te tendit ta nouvelle arme, tu ne pris pas la peine de dissimuler ton contentement. C'était purement primaire, mais comme ton insigne, ça signifiait beaucoup. Tu te retrouvas avec un Sig-Sauer P228 dans la main droite. Un semi-automatique de 9 millimètres avec une capacité de 13 coups. Léger, culasse en aluminium, canon bien défini. Tu en oubliais presque la présence de ton nouveau sergent d’État-major. Tu attrapas un chargeur, actionna la glissière, retira la sécurité et tu pointas ton arme face au mur. Un bon équilibre et une chambre fluide.

« J'ai beau être une sorcière, je n'utilise jamais la magie lors de mes enquêtes. » Tout en disant cela, tu te mis en position de tir. « J'ai toujours utilisé ma tête, mes jambes et mon arme quand ça s'avérait nécessaire. » Tu ne bougeas pas, fixant une cible invisible. « Je suppose qu'ici, j'y serais contrainte, notamment sur certaines affaires particulières. » Particulières voulant ici dire surnaturelles. Tu te redressas, abaissant ton arme. Tu mis la sécurité et enleva le chargeur. « Cependant, ce n'est pas mon arme préférée. » Un sourire carnassier éclaira ton visage. Tu étais beaucoup plus sûre de ton semi-automatique que de ta magie. « Le stand de tir m'a manqué» ajoutes-tu à voix haute, t'adressant surtout à toi-même. Tu le remercias pour l'équipement tout en rangeant ta nouvelle arme de service de ton holster à l'intérieur de ta veste. Tu ne le portais à ta ceinture que sur le terrain.

Revigorée par ce retour aux sources, tu enchaînas : « N'ayez crainte, je n'ai pas pour habitude de me raconter. » Tu te tournas vers lui, tout sourire, ta fierté et ta férocité refaisant surface. Le temps du premier entretien était déjà bien loin. « Je suis plutôt du genre à vivre pour mon travail. » Puis réalisant qu'il attendait peut-être une réponse, tu repris la parole plus posément. « Vous pouvez compter sur moi Sergent. »

Un silence s'installa, léger et entendu. Vous vous observiez, détaillant l'autre, s'en imprégnant.  Toujours ces yeux clairs, ce ciel à la fois bleu et orageux dans le regard. Ces épaules larges, ce demi-sourire, cette façon de se tenir. Derrière la malice et le sérieux de circonstance, les traits du visage parfois marqués par l'inquiétude et un voile de souffrance. L'impression qu'il donne, entre assurance, conscience et désinvolture. Ce regard, encore et toujours...

Tu te raclas la gorge chassant toutes ces pensées malvenues. Il était vraiment temps de trouver un cadavre pour t'occuper et te rafraîchir les idées. Tu pris un peu tes distances, ravie de savoir si bien dissimuler tes dialogues intérieurs.

« J'ai bien compris vos attentes » annonces-tu tranquillement. « Si vous avez la moindre question sur moi, sur mon parcours ou mon dossier, j'y répondrais honnêtement.» Il s'agissait quand même à moitié d'un entretien d'embauche.
© ASHLING POUR EPICODE




ptn je t'aime toi et j'aime ariel et je me sens tellement pas à la hauteur et je fourmille d'idées et je tu enfin tu vois hein **
P. Ariel Cooper
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MessageSujet: Re: acte un, scène une. »   acte un, scène une. » EmptySam 14 Sep - 13:00

acte un, scène une ★ levé de rideau.


L’arme de service que tu tends à Amara semble faire sensation. Tu l’observes sans pour autant la détailler ; elle semble être ravie par le fait d’avoir une arme entre les mains. Tu n’aimes pas l’avouer Ariel, mais c’est quelque chose qui t’as toujours plus et au fond rassuré, surtout depuis que tu sais ce que tu es.
La caporale Avalon se lance dans une étrange explication et tu hausses un sourcil Ariel. Visiblement elle a une préférence pour les armes à feux au lieu de la magie. Ça te plaît. Tu n’en dit rien, mais ça te plaît.
Tu finis par hausser nonchalamment des épaules.

Pas nécessairement. Si on utilise les bonnes armes, la magie n’est pas franchement utile, même s’il est vrai qu’elle peut aider.

Tu parles en connaissance de cause et aussi pour ton cas à toi Ariel. Tu ne peux pas choisir de renvoyer tes sensations au placard. Elles sont là, toujours bien présentes et elles ne prennent pas le moindre jour de congés.
Malgré que tu n’analyses plus particulièrement Amara, tu ne peux que remarquer son sourire carnassier et cette impression assez étrange, comme si elle avait peur ou simplement pas confiance en sa magie. C’est assez rare tu penses, car en y réfléchissant quelques secondes, tu n’as pas le souvenir d’avoir déjà rencontré un sorcier ou une sorcière qui était en conflit avec sa magie. Et naturellement, cela t’intrigue.
Avalon semblait avoir trouver une puissante énergie soudain et elle revint rapidement sur tes paroles précédente. Visiblement, elle n’était pas trop du genre à parler d’elle. Tu ne voyais pas ça comme un mauvais point, tu es aussi de ce bord là Ariel, secret. Tu espères juste qu’elle n’iras pas s’isoler dans son coin, ce n’est jamais bon.
Son visage se tourne vers toi.
Il y a quelque chose de gracieux en elle et à la fois, de brutal, un peu comme un félin. Elle te donne l’impression d’inspirer la curiosité et la fascination, tout en exprimant le danger, tel les tigres ou les lions.
Je suis plutôt du genre à vivre pour mon travail.
Cette phrase te fit sourire.

D’autre supérieurs vous aurez dit que ce n’est pas forcément une bonne chose et c’est vrai, mais je suis aussi du genre à vivre pour mon travail… même si ce n’est pas toujours très sain.

Par la suite, elle affirma que tu pouvais compter sur elle.
Tu l’espérais et tu ne voulais pas en douter, mais malgré qu’elle te semble être une bonne flic, le genre de flic qui te ressemble, tu n’as aucun intérêt pour les « à priori ». Tu as besoin de voir les preuves Ariel, les choses basés sur les « on dit », ça te soûles plus qu’autre chose ; mais à la fois, tu les gardes sous le coudes.
Le silence s’installe et tu ne trouves rien à ajouter.
Tu l’observes simplement Ariel.
Comme si tu pouvais saisir les tenants et les aboutissants de cette femme aussi simplement. Elle est un mystère entier. Sa peau lisse, ses long cheveux et ses yeux bruns. Amara à ce quelque chose, ce charme qui dépasse la beauté et qui te laisses dans un doute. Tu es aussi une énigme Ariel, tu a cette capacité à rester bloquer dans la demi-mesure, le genre de chose qui met un peu mal à l’aise tes interlocuteurs en général, mais avec Amara, rien n’est certain.
Son raclement de gorge te ramène à la réalité.
Tu te redresses légèrement.
Prenant toi aussi une distance.
Elle t’invites à poser des questions si tu en as Ariel, tu as envie de céder, mais tu te retiens, ça ne correspondrait pas à ce que tu as dit précédemment, alors tu te contentes de sourire.

Je n’ai rien à vous demandez, pour le moment en tous cas. Et tu te détournes. Allons récupérer le cartons, je vais vous montrez votre bureau et ne vous inquiétez pas si pour le moment vous avez de la paperasse, ça ne dure jamais bien longtemps… c’est pourquoi le carton est toujours aussi plein.

Au fond, tu voudrais en rire, mais ça reste bloqué dans le fond de ta gorge. La mort, c’est ton quotidien Ariel, une part de toi profondément encré que tu n’as pas choisi et dont tu ne peux pas te défaire. Même si tu plaquais tout, même si tu partais sur une île déserte à l’autre bout du monde, cette part de toi serait toujours là.
Prête à hurler.
Tu quittes l’armurerie et tu fais un crochet par ton bureau pour récupérer le dit carton, pour finalement pousser la porte de l’ancien caporal Andrew Mitchel. Tu t’avances dans le bureau vide, à la seule exception d’un bureau et de deux chaises. Tu poses la carton et te retourne vers la nouvelle caporale.

Voilà.

Tu fais un mouvement des bras, comme pour présenter l’endroit. Ce bureau est plus petit que le tiens, mais largement suffisant à ton sens. Il a une allure un peu triste sans les photos des gosses d’Andrew, mais qu’importe, Amara en fera ce qu’elle voudra.

Vous pouvez virer le bureau et les chaises, faire toutes les modifications qui vous plairont. Vous pourrez demander à l’agent Taylor, il connaît un endroit où on vend des meubles pour pas grande choses. Tu passes à côté d’elle Ariel. Je vais vous laissez, vous semblez impatiente de reprendre le boulot. Un large sourire s’étire sur tes lèvres. Si vous avez des questions, vous savez où est mon bureau.

Sur ces derniers mots, tu te détournes.



ouiiiin jtm trop et j'aime trop amara aussi (arrête de dire des bêtises, c'est moi qui me sens pas à la hauteur omg) oui je vois ** et j'espère que ça te plairas
(c) noctae
Amara C. Avalon
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MessageSujet: Re: acte un, scène une. »   acte un, scène une. » EmptyMar 17 Sep - 16:16

Amara & Ariel
 


Il oscille entre le mystère et le naturel. Il est d'abord ouvert et franc, puis il devient soudainement indéchiffrable. Il te fait penser à l'océan, aux vagues plus précisément. Elles s'approchent parfois si près qu'il est possible de les toucher et s'en retournent en arrière tout aussi rapidement, laissant cette drôle d'impression, où distance et proximité se mêlent. L'image même de l'eau, tendre et à la fois cruelle.

En toute honnêteté, tu as déjà un avis sur lui. Bien entendu, toi, tu préfères parler de ressenti, d’instinct. Ce n'est pas un jugement, juste une perception de l'autre. C'est cette même sagacité qui te permet de plonger si profondément dans la psyché d'autrui, notamment lors de tes enquêtes. Tu devines un homme droit, aux épaules larges, au sens propre comme au figuré. Une cassure aussi. Le genre de fêlure qui met un voile sur le regard et qui provoque le désenchantement. Tu penses que cela va beaucoup plus loin que sa nature de banshee, tu crois que cet homme là, à déjà payer son dû à la vie. Tu te demandes combien est profond le gouffre dans son cœur.
Mais est-ce vraiment ton rôle à toi, de te poser ce genre de question ?  Il s'agit juste de ton supérieur après tout, aucun lien ne vous lie et ne justifie cet intérêt. Comme tous les autres, cet homme est probablement destiné à faire un passage éclair dans ton existence. Ne te charge pas de ses émotions Amara, tes sentiments à toi sont déjà si lourds à porter.

Il dit qu'il n'a pas de question, pas de doute, pas d'opinion à avoir. Il est préfère voir à ce que tu vaux en tant que flic. Ce n'est pas plus mal ; tu as toujours pensé que tu étais meilleure flic qu'être humain de toute façon. Amara Avalon se définit par son statut de caporal et son travail. Amara Avalon ne doit être rien d'autre que ça. C'est ainsi que les portes restent fermées et qu'humanité et magie se taisent.

Après vous être rendus à son bureau, il te présente le tien, ce qui sera bientôt ton repaire, l'endroit où tu passeras le plus de temps. Tu sors de tes pensées lorsqu'il pose le carton sur ton nouveau bureau. Si ce-dernier déborde de dossiers, la pièce elle, est complètement vide. Il parle de la mettre à ton goût, de te l'approprier. Tu le remercies d'un signe de tête.
Mais toi tu le sais, que jamais il n'y aura de photo de ta famille, passée comme future, sur les murs. Ceux-ci seront seulement recouverts de documents reprenant la dernière affaire en cours. Il n'y aura rien de personnel dans les tiroirs, rien en dehors de ton travail, rien qui ne puisse faire penser à une vie en dehors de ton boulot. Parce qu'en dehors de cela, il faut bien admettre qu'il n'y a rien justement. Juste toi, les morts, ton arme de service, le sang, les dépositions, les preuves, ton insigne et le petit démon, que tout ça fait rire aux éclats, caché dans cette boîte, tout au fond de toi.

Alors te revins en mémoire les photos qu'il avait lui, sur son bureau, sûrement de ses proches. Puis, les clés d'un chez lui que tu avais cru entendre tinter dans une de ses poches, lorsqu'il s'était levé pour te tendre la main. Vous étiez des êtres dissemblables même si tous deux dévoués à votre travail ; lui se devait de rentrer le soir et toi pas. Personne ne t'attendait et ton dîner se composerait assurément d'un sandwich prit sur le pouce. Tu esquissas un sourire désabusé, presque doux.

« Merci pour votre temps. Je vais me mettre au travail tout de suite. »

Il te salut avec enthousiaste et s'en retourne à ses propres affaires. Tu constates qu'en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, tu as déjà creusé un énorme fossé entre toi et Cooper. Tu te retournes brièvement, le regardant rejoindre son bureau tranquillement. Tu fermes la porte du tien et tu t'y adosses. Ton regard tombe sur le premier dossier tout en haut de la pile.

Ton retour à Revelstoke ne signifie rien ; tu feras ce que tu as toujours fait. Il est temps. Tu te redresses, contourne le bureau, te laisse tomber sur la chaise et tu renverses le carton. Il est temps. Tu ne pris même pas la peine d'ouvrir les stores, te fondant dans la pénombre comme par habitude.

Fin de l'acte un, scène une.
© ASHLING POUR EPICODE


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